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Liban

Nous ne voulons imposer la proportionnelle à personne, assure le leader du Hezbollah

Le secrétaire général du Hezbollah ouvert à toutes les options, sous condition de consensus intercommunautaire.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'est efforcé hier de rassurer les différents pôles politiques libanais concernant la querelle autour de la loi électorale, en vue des législatives censées se tenir en juin, en affirmant que sa formation ne cherchait pas à imposer la proportionnelle aux autres, alors que les discussions font du surplace.
« Comme d'habitude au Liban, lorsque nous sommes face à une question sérieuse, les divergences et les débats sont pris comme prétexte pour régler ses comptes avec les autres pôles politiques », a regretté le chef du Hezbollah, dans une allocution télévisée retransmise en direct hier après-midi à l'occasion de la « Journée des résistants blessés ».
« Dans certains articles de presse, on accuse le Hezbollah de ne pas laisser les chrétiens élire leurs députés. On dit encore que le Hezbollah ne veut pas d'une nouvelle loi électorale qui permette au Courant patriotique libre et aux Forces libanaises d'avoir le tiers de blocage au Parlement », a-t-il ajouté. Il a dans ce contexte rappelé que lorsque la proposition de loi dite orthodoxe, qui permet à chaque communauté d'élire ses propres députés, a été formulée, son parti avait donné son accord. « Cette proposition permettait au CPL et aux FL d'avoir plus que le tiers de blocage au Parlement. Je dis donc à ceux qui nous accusent, et plus généralement aux chrétiens du Liban, que nous ne sommes pas derrière le blocage », a insisté le chef du parti chiite.
« On a également accusé le Hezbollah de vouloir imposer la proportionnelle aux Libanais, notamment aux chrétiens. Or, depuis que nous sommes entrés au Parlement en 1992, nous parlons de la proportionnelle. Il s'agit d'une conviction intime du parti, car la proportionnelle est le mode scrutin qui assure la meilleure représentation nationale », a martelé Hassan Nasrallah.
Et d'ajouter, à l'adresse des formations chrétiennes : « Prenez vos aises et laissez de côté le tandem Hezbollah-Amal. Vous voulez la majoritaire, la proportionnelle, le mode de scrutin mixte, ou d'autres lois. Soit. Quel que soit le mode de scrutin, le tandem chiite n'a aucun problème. Notre approche du dossier législatif est patriotique. Nous n'évoquons pas la proportionnelle pour faire pression, mais pour apporter des clarifications concernant ce mode de scrutin et rassurer (les autres pôles politiques). Nous aurions pu appeler à des manifestations pour imposer la proportionnelle, mais nous ne l'avons pas fait. Nous ne voulons imposer à personne la proportionnelle ou d'autres modes de scrutin. »

Mise en garde
« Toutes les communautés au Liban ont des appréhensions, notamment en raison des circonstances régionales, a estimé Hassan Nasrallah. C'est pour cela qu'elles cherchent des assurances. Mais il faut reconnaître que les chrétiens et les druzes ont davantage d'appréhensions que d'autres communautés. Dans ces circonstances, nous ne pouvons pas appeler à adopter une loi électorale à laquelle s'oppose toute une communauté. Si une proposition est rejetée par tous les chrétiens, ou une grande partie de cette communauté, nous ne pouvons pas appeler à une majorité au sein du Parlement pour voter une telle proposition de loi. Il en est de même lorsqu'il s'agit de la communauté druze. C'est pour cela que nous appelons à l'entente, au dialogue, afin d'obtenir des résultats. Et cela est possible mais nécessite un long souffle et davantage de concessions. »
« Le temps est limité, et le pays est au bord du gouffre », a néanmoins mis en garde le chef du Hezbollah. « Si nous ne votons pas une nouvelle loi, toutes les options restantes sont mauvaises : la prorogation, le vide ou les législatives selon la loi de 1960 sont de mauvaises options. Ne prenez pas cela à la légère, car personne au monde ne se soucie de notre pays. À quoi sert de rejeter la responsabilité sur les autres? Cela n'est pas une plaisanterie. Les choses doivent être abordées sérieusement. »

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'est efforcé hier de rassurer les différents pôles politiques libanais concernant la querelle autour de la loi électorale, en vue des législatives censées se tenir en juin, en affirmant que sa formation ne cherchait pas à imposer la proportionnelle aux autres, alors que les discussions font du surplace.« Comme...

commentaires (2)

NOUS NE VOULONS PAS IMPOSER... MAIS NOUS POUVONS TOUJOURS TORPILLER... L,EXPLICATION Y EST DEJA...

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 10, le 04 mai 2017

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Commentaires (2)

  • NOUS NE VOULONS PAS IMPOSER... MAIS NOUS POUVONS TOUJOURS TORPILLER... L,EXPLICATION Y EST DEJA...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 10, le 04 mai 2017

  • Ben alors pq ya sayyed votre secrétaire général ... n'a pas arrêter d'affirmer que ça vas être la proportionnel ou le vide Pendant que d'autre essayaient de trouver une loi capable de satisfaire tout le monde je me rappelle même qu'ils y sont arriver à un moment avec la loi mixte même jumblatt et que c'est votre secrétaire général qui a tout bloqué !! Je comprend pas votre partie est il diviser a se point?!?

    Bery tus

    06 h 58, le 03 mai 2017

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