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Liban

Hariri chez Aoun : « Nous ne sommes en confrontation avec aucune partie politique »

« La loi électorale sera peut-être à l'ordre du jour du Conseil des ministres, la semaine prochaine », assure le chef du gouvernement. Les contacts s'accélèrent au niveau officiel, dans la perspective d'un possible dénouement de la crise autour de la loi électorale. Après son entretien, hier soir, à Aïn el-Tiné avec le président de la Chambre, Nabih Berry, le Premier ministre, Saad Hariri, s'est rendu hier auprès du président Michel Aoun pour une évaluation des concertations en cours.
S'adressant à la presse au terme de l'entretien, M. Hariri a renouvelé son opposition à une prorogation du mandat de la Chambre et s'est dit persuadé qu'il sera possible de parvenir à une entente, susceptible de donner naissance à une nouvelle loi électorale. Dans toutes ses réponses aux questions de la presse, le président du Conseil s'est employé à faire montre d'un optimisme inébranlable. « M. Berry tient à ce que la question des législatives soit résolue. À mon avis, nous sommes parfaitement capables d'aboutir à quelque chose de positif », a-t-il répété plus d'une fois, en indiquant que la loi électorale serait à l'ordre du prochain Conseil des ministres qu'il a dit vouloir convoquer pour la semaine prochaine.
« Nous ne sommes en confrontation avec aucune formation politique, et, ce qui nous importe, c'est d'aboutir à une équation qui assure une juste représentativité. Les divergences ne portent que sur certains détails. Je crois que ces divergences peuvent être dépassées », a affirmé M. Hariri.
Il a annoncé qu'il fixera une réunion du gouvernement la semaine prochaine, après avoir qualifié d'« infondés » les propos et les informations relayées récemment sur le fait que le Conseil des ministres ne se tiendra pas. Il a expliqué avoir suspendu ces réunions pour faire pression sur les pôles politiques afin qu'ils œuvrent à une nouvelle loi électorale. « À partir du moment où le président de la République a exercé ses prérogatives et ajourné la réunion parlementaire (qui avait été convoquée par Nabih Berry pour le 13 avril, en vue d'une nouvelle rallonge du mandat de la Chambre), la priorité est allée à la loi électorale. En tant que Premier ministre, je voulais que les gens sachent que je me tiens aux côtés du chef de l'État à ce sujet. J'ai été clair hier (mercredi) en disant ce que je pensais de cette prorogation. C'est moi qui convoque le Conseil des ministres, qui va donc se tenir la semaine prochaine avec à l'ordre du jour plusieurs points, dont peut-être celui de la loi électorale. »
Interrogé au sujet des sanctions américaines envisagées dans le cadre de la loi « Hizbollah International Financing Prevention Act », le chef du gouvernement a reconnu que le Congrès américain projette de les durcir. « Nous devons avoir une équipe qui expliquera (aux Américains) ce que nous entreprenons dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent et autres. Cette loi sera dure pour le Liban, mais je crois que nous pourrons œuvrer avec le gouvernement et le Congrès américain afin de l'atténuer », a souligné M. Hariri.

« La loi électorale sera peut-être à l'ordre du jour du Conseil des ministres, la semaine prochaine », assure le chef du gouvernement. Les contacts s'accélèrent au niveau officiel, dans la perspective d'un possible dénouement de la crise autour de la loi électorale. Après son entretien, hier soir, à Aïn el-Tiné avec le président de la Chambre, Nabih Berry, le Premier ministre,...

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