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Liban

Agapes d’Anwar el-Khalil en l’honneur de l’ambassadeur de Suisse François Barras

L’ambassadeur Barras entouré du ministre Jean Oghassabian (à gauche) et de M. Anwar el-Khalil. Photo Sylviane ZEHIL

L'heure du départ à la retraite de l'ambassadeur de Suisse au Liban, François Barras, approche. Réceptions, fêtes et agapes officielles se multiplient en son honneur au fur et à mesure que le 1er juin approche, date butoir de son départ de Beyrouth. Le député Anwar el-Khalil, président du comité parlementaire d'amitié libanais-suisse, et son épouse ont organisé dans ce cadre un déjeuner d'adieux en l'honneur de M. Barras, en présence de nombreuses personnalités politiques, diplomatiques et médiatiques. Le président de la Chambre Nabih Berry était représenté par le député Kassem Hachem, le Premier ministre Saad Hariri par le ministre Jean Oghassabian, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora par le député Mohammad Kabbani, et le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil par l'ambassadrice Mira Daher. On notait également la présence du nonce apostolique, le cardinal Gabriele Caccia.
Ne tarissant pas d'éloges à l'adresse de cet « exceptionnel joyau brillant de la diplomatie », Anwar el-Khalil n'a pas hésité à le comparer à « Leonardo Da Vinci pour son esprit riche en couleurs et à Beethoven pour sa belle performance humaine ».
La première rencontre de M. Khalil avec l'ambassadeur Barras remonte à 2006. Doté d'un esprit fin et ouvert, « François Barras est en mesure de discuter aussi bien de questions constitutionnelles, de s'asseoir sur un matelas à côté de nos cheikhs de Hasbaya pour leur parler d'oliviers, d'agriculture, manger leur pain et apprécier leur merveilleux miel naturel mélangé aux pignons, et revenir ensuite à l'ambassade pour discuter des subtilités du système politique suisse, de la méthodologie du vote, des plébiscites sur toutes les questions importantes pour obtenir un consensus du public avant de légiférer », a souligné Anwar el-Khalil.
De son côté, M. Barras a rendu hommage à la « résilience et la vitalité » des Libanais. Faisant allusion au fameux cliché, « le Liban Suisse du Moyen-Orient », l'ambassadeur a relevé qu'il « crée un lien et fournit un environnement et des expériences d'échanges ». « Nous connaissons la différence entre nos deux pays, a-t-il déclaré. Certains événements de l'histoire de la Suisse sont comparables à ceux du Liban. »
Et l'ambassadeur suisse de conclure : « Que puis-je dire ? Protégez votre pays parce que le Liban est un joyau avec tant de diversité et de richesses. Faites le maximum pour le protéger de tous, non seulement de l'extérieur mais aussi à l'intérieur. J'ajouterais aussi que le potentiel de la jeunesse du Liban est merveilleux, avec plein de projets et d'idées pour le pays. »

L'heure du départ à la retraite de l'ambassadeur de Suisse au Liban, François Barras, approche. Réceptions, fêtes et agapes officielles se multiplient en son honneur au fur et à mesure que le 1er juin approche, date butoir de son départ de Beyrouth. Le député Anwar el-Khalil, président du comité parlementaire d'amitié libanais-suisse, et son épouse ont organisé dans ce cadre un...

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