Le coordinateur général du 14 Mars, Farès Souhaid, a exprimé ses craintes quant à la régression de l'esprit du vivre-ensemble depuis le début du mandat de Michel Aoun. Il en veut pour preuve le fait que les débats autour d'une nouvelle loi électorale ont frôlé la guerre civile.
Dans un entretien accordé à l'agence al-Markaziya, M. Souhaid s'est posé la question de savoir comment le président de la République peut se présenter comme arbitre, à l'heure où son beau-fils (le chef du courant aouniste, Gebran Bassil) présente des propositions de loi électorale. Selon le coordinateur général du 14 Mars, « si M. Aoun se veut réellement un arbitre, il devra exhorter M. Bassil à ne plus intervenir dans le processus de l'adoption d'une loi électorale et confier cette mission au gouvernement ou au comité ad hoc présidé par Saad Hariri ».
Farès Souhaid a en outre assuré que la prorogation de la législature est inévitable, qu'elle soit technique (liée à un nouveau texte) ou ordinaire, au vu de l'échec à adopter une loi. Selon lui, cette rallonge du mandat de la Chambre serait le résultat de la décision du président de la Chambre Nabih Berry d'user de ses prérogatives pour éviter un vide législatif.
Liban
Farès Souhaid : La prorogation est inévitable
OLJ / le 22 avril 2017 à 00h00
EN FAIT PROROGATION OU LOI 1960 C,EST LA MEME CHOSE... MAIS AVEC LA 1960 LE MONDE DIRA AU MOINS QU,IL Y EUT ELECTIONS...
14 h 38, le 22 avril 2017