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Économie

Brèves

Hajj Hassan ne veut pas imposer les règles relatives à l'empreinte écologique sans contrepartie
Le ministre de l'Industrie Hussein Hajj Hassan a estimé hier à Beyrouth qu'il était « prématuré » d'obliger les industriels à appliquer les méthodes d'évaluation de l'empreinte écologique de leurs produits. Cet indicateur permet de mesurer l'impact environnemental des produits pendant leur cycle de vie et de le porter à la connaissance des consommateurs.
M. Hajj Hassan a toutefois affirmé qu'il envisagerait de rendre ces méthodes obligatoires si leur mise en œuvre permettait de « faciliter » l'accès des produits libanais sur certains marchés, notamment dans les pays de l'Union européenne (UE).
« Il faut que l'UE s'engage à ouvrir son marché aux produits qui appliquent (ces) méthodes », a-t-il déclaré, s'exprimant lors d'un atelier sur ce sujet organisé par le ministère de l'Industrie et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).
Pour rappel, M. Hajj Hassan dénonce régulièrement les barrières normatives mises en place dans certains pays pour protéger leur production nationale, notamment au sein de l'UE.
Selon les chiffres de la Commission européenne, l'UE a exporté en 2016 pour environ 7,1 milliards de dollars de marchandises, tandis que les exportations libanaises vers l'UE n'ont totalisé que 443 millions de dollars.

Indicateur synthétique de la BDL : +6,2 % en janvier
L'indicateur synthétique de la Banque du Liban (BDL), un indicateur composite de l'activité économique, s'est établi à 297,2 points en janvier, en hausse de 6,2 % en glissement annuel.
Sur l'ensemble de l'année, il a enregistré une hausse moyenne de 4,1 % par rapport à janvier 2016.
L'indicateur synthétique est publié tous les mois par la BDL depuis 1993. Il est basé sur une combinaison linéaire d'indicateurs, dont l'importation de pétrole, la production d'électricité, la valeur des chèques compensés et l'offre de monnaie M3.

Arabie saoudite
Baisse de l'impôt sur les firmes pétrolières
L'Arabie saoudite a annoncé hier avoir réduit l'impôt sur les sociétés du secteur pétrolier, une mesure destinée à encourager les investissements dans Aramco qui sera partiellement ouvert aux capitaux privés en 2018.
Par un décret publié à Riyad, le roi Salmane a établi une nouvelle liste des taux de l'impôt sur les sociétés dans le secteur pétrolier dans le royaume, qui varie désormais de 50 % à 85 % selon le volume des investissements, contre un taux unifié de 85 % appliqué jusqu'ici à toutes les sociétés.
Le décret royal précise que les compagnies investissant plus de 375 milliards de riyals (107,9 milliards de dollars) seront désormais imposables seulement à hauteur de 50 %.
« Le taux d'imposition de la Saudi Aramco passe de 85 % à 50 %, la mettant en conformité avec les standards internationaux », s'est félicité le géant pétrolier public dans un tweet.
Premier exportateur mondial de brut, le royaume saoudien, sous pression avec la baisse des prix du pétrole, a annoncé une introduction en Bourse d'Aramco en 2018 dans le cadre d'un plan de restructuration de son économie, trop dépendante de l'or noir.

Fusion
Emaar Malls offre 800 millions de dollars pour acquérir Souq.com
Emaar Malls, filiale du géant de l'immobilier de Dubaï, a annoncé hier avoir offert 800 millions de dollars pour acquérir Souq.com, l'un des grands distributeurs en ligne du Moyen-Orient, également convoité par Amazon.
« Emaar Malls a présenté une offre de 800 millions de dollars pour Souq.com, conformément à (sa) stratégie d'allier commerce en ligne et achats physiques de biens », écrit le vice-président d'Emaar Malls, Ahmad al-Matrooshi, dans un bref communiqué publié sur le site de la Bourse de Dubaï. Plus tôt cette année, Amazon, géant américain des ventes sur internet, s'était retiré des discussions pour la reprise de Souq.com après avoir fait une offre pouvant atteindre 650 millions de dollars, selon Bloomberg. Emaar Malls a indiqué que son offre n'avait pas encore été acceptée par Souq.com.

Pétrole
Les pays OPEP et non-OPEP vont réfléchir à prolonger leur accord
Une commission conjointe réunissant des ministres aussi bien de pays membres de l'OPEP que des pays producteurs du pétrole non-OPEP a convenu dimanche de se pencher sur l'opportunité de prolonger de six mois un accord mondial de réduction de la production de pétrole.
Dans la version finale du communiqué de la commission, il est dit que la commission a demandé à un groupe technique et au secrétariat de l'OPEP de « passer en revue les conditions du marché pétrolier et de revenir (vers elle) en avril 2017 concernant l'extension des ajustements volontaires de production ».

Investissement
Côte d'Ivoire : 29 millions de dollars pour « le tourisme médical »
Le groupe médical ivoirien Novamed va investir 18 milliards de FCFA (environ 29 millions de dollars) sur deux ans en vue d'ériger Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire, en « une destination de tourisme médical » et « un hub de la santé » en Afrique de l'Ouest.
Le projet présenté au Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly vise à faire d'Abidjan une « destination de tourisme médical » à l'instar du Maroc et de la Tunisie sur le continent.

Hajj Hassan ne veut pas imposer les règles relatives à l'empreinte écologique sans contrepartieLe ministre de l'Industrie Hussein Hajj Hassan a estimé hier à Beyrouth qu'il était « prématuré » d'obliger les industriels à appliquer les méthodes d'évaluation de l'empreinte écologique de leurs produits. Cet indicateur permet de mesurer l'impact environnemental des produits pendant...

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