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Liban - Citoyen grognon

Charité bien ordonnée...

Si, encore, nos chers parlementaires avaient envisagé quelques mesures pour lutter contre la corruption, contre les détournements de fonds publics, contre le gaspillage des deniers publics ! Quelques petites réformes, en guise de preuve de leur bonne foi. Histoire de lancer le processus. De convaincre le citoyen du bien-fondé de leur stratégie. De lui montrer aussi qu'il a été entendu et surtout compris.
Mais point de mesures d'austérité à l'horizon. Pas même une seule. Ni la moindre stratégie dans ce sens, étalée sur cinq, dix ou vingt ans, basée sur une réflexion en profondeur, avec, en point de mire, la vision d'un État de droit au service du citoyen.
Bien au contraire. Avant même l'adoption en séance plénière de l'échelle des salaires tant promise, ne voilà-t-il pas que le citoyen se voit submergé de nouvelles mesures fiscales. Vingt-deux taxes au total qui viendront grever encore plus son maigre budget. Déjà qu'il peine à joindre les deux bouts, le contribuable de la classe moyenne ou celui des couches défavorisées, croulant sous un trop-plein de factures et de taxes indirectes. Sans pour autant recevoir le moindre service étatique en retour, ou si peu.
C'est avec appréhension que le citoyen voit les choses venir. Devra-t-il rogner sur ses loisirs ou son supermarché hebdomadaire, avec l'augmentation annoncée de la TVA ? Et si, par miracle, il a réussi à placer quelques sous de côté, son incapable d'État envisage de les lui soutirer, en les taxant encore plus, logeant le petit épargnant à la même enseigne que les grandes fortunes.
« Charité bien ordonnée commence par soi-même », dit ce vieux dicton. Avant de taxer le contribuable, nos parlementaires feraient bien de donner l'exemple. Sourds aux revendications populaires, ne voilà-t-il pas qu'ils se sont octroyés un substantiel cadeau dans la nouvelle grille des salaires, et pas des moindres, arrosant au passage l'ensemble de la classe politique : les familles des présidents, chefs de gouvernement et députés décédés recevront désormais en guise d'indemnités mensuelles 100 % du dernier salaire de leur proche décédé, au lieu de 75 %.
Pas étonnant que la colère gronde !
Mais encore faudrait-il que la rue réussisse le pari de l'exprimer avec cohérence et cohésion.

Si, encore, nos chers parlementaires avaient envisagé quelques mesures pour lutter contre la corruption, contre les détournements de fonds publics, contre le gaspillage des deniers publics ! Quelques petites réformes, en guise de preuve de leur bonne foi. Histoire de lancer le processus. De convaincre le citoyen du bien-fondé de leur stratégie. De lui montrer aussi qu'il a été entendu et...

commentaires (5)

Ne vous en faites pas, les Libanais peuvent dormir tranquilles, le gouvernement comprend un ministre en charge de la lutte contre la corruption (sic), c'est Ali Baba qui a nommé l'un des siens pour cette noble besogne...

Un Libanais

14 h 53, le 18 mars 2017

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Commentaires (5)

  • Ne vous en faites pas, les Libanais peuvent dormir tranquilles, le gouvernement comprend un ministre en charge de la lutte contre la corruption (sic), c'est Ali Baba qui a nommé l'un des siens pour cette noble besogne...

    Un Libanais

    14 h 53, le 18 mars 2017

  • A QUAND LE BON DEBARRAS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 21, le 18 mars 2017

  • L'échafaud à tous ces escrocs.....Seule solution. Tout le reste est du blablabla...

    Tabet Karim

    09 h 54, le 18 mars 2017

  • Pauvre Liban....Il nous faut un miracle pour remonter la pente....

    Soeur Yvette

    08 h 55, le 18 mars 2017

  • Devenir depute au Liban, c'est decrocher la timbale

    George Khoury

    07 h 21, le 18 mars 2017

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