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Liban - Réfugiés

À Naamé, la municipalité ferme les petites entreprises appartenant à des Syriens

Désormais, les ressortissants syriens ne peuvent plus détenir leur propre petite entreprise à Naamé, sur le littoral du Chouf. Le président du conseil municipal, Charbel Matar, ne fait qu'appliquer une décision prise par le ministre du Travail, Mohammad Kabbara, à la fin du mois de janvier dernier. D'autres municipalités, notamment celle de Hadeth, ont également adopté cette mesure. La décision du ministre précise la nature des métiers que certains étrangers, notamment les Syriens, peuvent exercer. Il s'agit uniquement des métiers traditionnels qu'ils exerçaient au Liban avant la guerre en Syrie. À savoir les métiers qui se rapportent au nettoyage et au bâtiment.
Naamé, qui compte 7 000 habitants, abrite 12 000 réfugiés syriens. Le président du conseil municipal explique dans ce cadre que la présence des réfugiés syriens pèse lourd sur l'infrastructure de la localité, notamment en matière d'alimentation en eau et en électricité ainsi qu'en matière de collecte des ordures.
Il souligne également que cette mesure s'étendra à d'autres localités du littoral du Chouf.
Dans de nombreuses localités libanaises, le nombre des réfugiés syriens dépasse celui de la population locale. Dans la Békaa-Ouest par exemple, le village de Ghazzé compte 4 000 habitants pour 16 000 déplacés syriens. Et à Jeb Jannine, on compte 8 000 habitants pour 12 000 réfugiés. À Qaa (caza de Baalbeck), il y a 5 000 habitants pour 35 000 déplacés.

Désormais, les ressortissants syriens ne peuvent plus détenir leur propre petite entreprise à Naamé, sur le littoral du Chouf. Le président du conseil municipal, Charbel Matar, ne fait qu'appliquer une décision prise par le ministre du Travail, Mohammad Kabbara, à la fin du mois de janvier dernier. D'autres municipalités, notamment celle de Hadeth, ont également adopté cette mesure. La...

commentaires (1)

Excellente initiative! Il n'y a aucune raison que les Libanais doivent passer par toutes les contraintes légales que l'ouverture d'un commerce exige et que les réfugiés ouvrent le leur en toute liberté et impunité et pousser l'audace jusqu'à vendre moins cher...

NAUFAL SORAYA

07 h 30, le 10 mars 2017

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Commentaires (1)

  • Excellente initiative! Il n'y a aucune raison que les Libanais doivent passer par toutes les contraintes légales que l'ouverture d'un commerce exige et que les réfugiés ouvrent le leur en toute liberté et impunité et pousser l'audace jusqu'à vendre moins cher...

    NAUFAL SORAYA

    07 h 30, le 10 mars 2017

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