Rechercher
Rechercher

Liban - Infrastructures

La MEA finance une étude en vue de l’élargissement de l’aéroport

Le don vise à contourner le déficit budgétaire et la lourdeur administrative, affirme Mohammad el-Hout.

Le plan directeur de l'Aéroport international Rafic Hariri sera bientôt amendé en vue de son élargissement et de l'accroissement de sa capacité d'accueil.
C'est ce qu'a annoncé hier le ministre des Travaux publics et des Transports, Youssef Fenianos, lors de la signature d'un accord avec Mohammad el-Hout, le président du conseil d'administration de la MEA qui va financer, par le biais d'un don de 750 000 dollars, l'étude. Celle-ci sera confiée à Dar el-Handassa, l'une des plus grandes sociétés de consultation en ingénierie au Liban et dans le monde arabe, et qui avait initialement conçu le premier plan directeur de l'aéroport.
« La MEA a fait don du coût de l'étude à l'État qui, par le biais du ministère des Travaux publics, sera confiée à Dar el-Handassa », a confirmé à L'OLJ M. Hout. « La société devra amender le plan original, qui date de 25 ans, en vue de l'édification de nouveaux terminaux, de plus larges halls pour l'accueil des voyageurs, ainsi que d'une aire additionnelle pour le stationnement des avions et de nouveaux bâtiments administratifs », a ajouté le responsable de la MEA.
Il a également précisé que « l'État possède de larges espaces qui seront ingénieusement mis à profit ».
L'aéroport, qui a pour l'instant une capacité d'accueil annuelle de 5 millions de voyageurs, « devra être progressivement adapté pour pouvoir recevoir 12 millions de voyageurs, voire même 18 millions à l'avenir », a précisé M. Fenianos. Le ministre a rappelé que l'an dernier, le nombre de voyageurs a atteint les 9 millions, soulignant que le pays a urgemment besoin d'un nouveau plan directeur qui sera « modernisé » selon les besoins actuels.
M. Hout a expliqué à son tour les raisons qui ont motivé ce don, notamment « le déficit budgétaire, et la routine bureaucratique et administrative au sein de l'État ». « Une fois l'étude finalisée, elle sera soumise au Conseil des ministres pour approbation. Si elle est adoptée, le gouvernement décidera alors de commencer l'exécution », a-t-il précisé.
Prise sous le mandat du Premier ministre assassiné Rafic Hariri dans les années 90, la décision de moderniser une première fois l'aéroport avait à l'époque soulevé un tollé parmi les détracteurs de l'ancien chef du gouvernement qui avaient dénoncé les dépenses faramineuses et injustifiées à leurs yeux prévues pour la réfection des lieux.
Un programme de reconstruction de dix ans avait été lancé en 1994. Il prévoyait la construction d'un nouveau terminal, de deux nouvelles pistes, d'une nouvelle station de pompiers, d'une nouvelle centrale électrique, d'un nouveau terminal général d'aviation, d'un nouveau garage souterrain et la réhabilitation du bâtiment du radar. L'inauguration a eu lieu en 2002.

Le plan directeur de l'Aéroport international Rafic Hariri sera bientôt amendé en vue de son élargissement et de l'accroissement de sa capacité d'accueil.C'est ce qu'a annoncé hier le ministre des Travaux publics et des Transports, Youssef Fenianos, lors de la signature d'un accord avec Mohammad el-Hout, le président du conseil d'administration de la MEA qui va financer, par le biais d'un...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut