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Moyen Orient et Monde - Offensive

Début des opérations de déminage à Palmyre

À première vue, les sites historiques ont été moins endommagés qu'on ne le craignait.

Un combo de photos prises l’une en mars 2016 et l’autre en mars 2017 montrant les dégâts causés à l’amphithéâtre de Palmyre. Joseph Eid and stringer/AFP

Les opérations de déminage ont débuté à Palmyre, a annoncé hier le ministère russe de la Défense au lendemain de la reprise de cette ville historique par les forces du régime de Damas, appuyées par l'aviation russe. « Les bâtiments de la ville de Palmyre sont en train d'être inspectés. Les démineurs syriens, entraînés par des spécialistes russes, ont commencé la neutralisation des mines et des engins explosifs », a affirmé le général Sergueï Roudskoï, de l'état-major russe. Des démineurs russes devraient les rejoindre « d'ici peu de temps » dans la cité antique, située dans le centre de la Syrie, a-t-il ajouté.
Le général a profité de cette conférence de presse à Moscou pour donner des détails sur l'opération de reconquête de Palmyre, « planifiée et menée sous la supervision des conseillers militaires russes ». « Pendant un mois et demi, les forces gouvernementales et des milices, éliminant la résistance des terroristes, ont progressé de 60 km tout en combattant afin de prendre le contrôle total de Palmyre le 2 mars », a précisé le général Roudskoï. « À l'heure actuelle, la ville a entièrement été libérée. Les forces gouvernementales contrôlent les positions en hauteur, au nord et au sud de Palmyre et continuent leur offensive à l'Est », a-t-il déclaré. « L'aviation russe a apporté une aide significative pour la défaite de l'État islamique (EI) dans la région de Palmyre », a précisé le général, ajoutant que l'armée russe avait utilisé des hélicoptères d'attaque KA-52. Aucune frappe n'a cependant été menée dans le centre historique de Palmyre, a-t-il assuré, « afin de préserver le patrimoine » de cette ancienne cité antique inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
Le général Sergueï Roudskoï a précisé que plus de 1 000 jihadistes avaient été tués ou blessés dans l'opération de reconquête.
Des images diffusées en direct de Palmyre par la télévision publique syrienne ont montré hier des soldats syriens et des membres des forces progouvernementales célébrant leur victoire en haut de la citadelle historique qui domine la ville.
À Damas, le chef du service des antiquités a déclaré à Reuters que des images prises depuis jeudi suggéraient que les dommages infligés par les jihadistes étaient nettement moins importants qu'on ne le craignait. « Nous pensions que la situation serait bien pire (...), qu'ils auraient achevé les crimes commis pendant leur première occupation », a dit Maamoun Abdulkarim. En janvier, des photographies suggéraient notamment que la façade du théâtre romain, datant du IIe siècle, avait été dégradée. Mais le chef des antiquités a observé qu'une restauration semblait possible. « Des dégâts ont été commis, mais en général, la citadelle est en bon état », a-t-il ajouté.
Depuis le début du conflit syrien en 2011, Palmyre a changé de mains plusieurs fois : conquise en mai 2015 par l'EI, elle a été reprise par le régime en mars 2016 avant de retomber aux mains des jihadistes en décembre. Jeudi, sa reconquête avait été annoncée à la fois par le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et l'armée syrienne.

(Sources : agences)

Les opérations de déminage ont débuté à Palmyre, a annoncé hier le ministère russe de la Défense au lendemain de la reprise de cette ville historique par les forces du régime de Damas, appuyées par l'aviation russe. « Les bâtiments de la ville de Palmyre sont en train d'être inspectés. Les démineurs syriens, entraînés par des spécialistes russes, ont commencé la neutralisation...

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