Le président de la République, Michel Aoun, a souhaité hier que l'appui américain à l'armée se poursuive jusqu'à ce que la troupe soit capable de défendre « seule » le pays. D'autant, a-t-il dit, qu'« il n'existe aucun équilibre entre ses capacités et celles des armées des pays voisins ».
Les propos du chef de l'État, qui s'exprimait devant le président de la commission des Affaires étrangères au sein du Sénat américain Bob Corker, peuvent être interprétés comme une volonté d'atténuer l'impact du discours qu'il avait tenu dans le cadre de l'interview qu'il avait accordée le 11 février à une chaîne égyptienne, au cours de laquelle il avait estimé que les armes du Hezbollah représentent l'un des piliers essentiels de la stratégie de défense du pays. Le chef de l'État avait aussi indiqué que « le Liban a besoin de la Résistance tant qu'une partie de ses terres restent occupées ».
Ses propos avaient suscité un tollé dans les milieux politiques hostiles à la prolifération des armes illégales et avaient même entraîné des réactions internationales, notamment de la part de l'ONU. La représentante des Nations unies au Liban, Sigrid Kaag, s'était empressée de relever une contradiction avec les dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
Ce n'est donc pas fortuitement que le président a relevé devant son hôte, reçu à Baabda, en compagnie de l'ambassadrice des États-Unis, Elizabeth Richard, l'importance pour Washington d'aider l'armée à assumer « seule » la défense du territoire national. À son tour, M. Corker a réitéré l'engagement de son pays à aider le Liban à divers niveaux.
Le sénateur américain s'est ensuite rendu au palais Bustros où il s'est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil. Il a également tenu une réunion avec le chef des Marada, Sleiman Frangié, à Bnechii avant de se rendre en soirée à la Maison du Centre pour y rencontrer le Premier ministre, Saad Hariri. L'entretien s'est déroulé en présence du député Bassem Chab, de l'ancien député Farès Souhaid et du chef de cabinet de Hariri, Nader Hariri.
Les discussions ont porté sur l'actualité locale et régionale, ainsi que sur les relations bilatérales.
Le sénateur américain avait par ailleurs effectué, dans la journée, une tournée au Children's Cancer Center of Lebanon (CCCL).
Liban - Liban-USA
Aoun appelle Washington à aider l’armée à être capable de défendre « seule » le pays
Un sénateur américain reçu à Baabda, Bnechii, au palais Bustros et à la Maison du Centre.
OLJ / le 22 février 2017 à 01h51
commentaires (11)
Et puis cette "Boucherie Originelle".... de "Départ", se situait au fond à Jézzîne, où plutôt à l'ex-Hârtéhhrééék sise Ddâhhïyéééh aujourd'hui ?! Yâ haSSirtîîîh !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
16 h 01, le 22 février 2017