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Liban

Pas question « d’éliminer les minorités », assure Aoun

Le chef de l'État, Michel Aoun, a réaffirmé hier son engagement à obtenir une nouvelle loi électorale, tout en soulignant son opposition à toute réforme qui aurait pour résultat d'éliminer des minorités.
« La bataille politique menée aujourd'hui est celle du changement, avec pour principal fondement la loi électorale. Nous déploierons tous les efforts nécessaires pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixé, c'est-à-dire la représentation juste de tous les Libanais. Mais une loi qui éliminerait les minorités parmi et au sein des communautés ne serait pas adoptée », a déclaré le président Aoun, qui s'exprimait devant une délégation menée par l'ancien ministre prosyrien Abdel Rahim Mrad.
M. Aoun a affirmé en outre que le délai pour la convocation du collège électoral « n'arrive pas à expiration le 21 février parce que le mandat du Parlement s'achève le 20 juin ». Selon lui, il y a donc toujours « une opportunité pour approuver une nouvelle loi électorale ». « Je tiens à parvenir à un résultat positif dans les plus brefs délais », a-t-il insisté.
Techniquement, le chef de l'État a raison puisque la convocation du corps électoral est censée intervenir au plus tard trois mois avant l'expiration de la législature et non pas quatre. Cependant, la date du 21 février avait été retenue afin que les législatives puissent avoir lieu en mai, avant le début du ramadan qui tombe cette année en juin.

Le chef de l'État, Michel Aoun, a réaffirmé hier son engagement à obtenir une nouvelle loi électorale, tout en soulignant son opposition à toute réforme qui aurait pour résultat d'éliminer des minorités.« La bataille politique menée aujourd'hui est celle du changement, avec pour principal fondement la loi électorale. Nous déploierons tous les efforts nécessaires pour...

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