Faits divers

Affaire Ella Tannous : clôture de l'instruction

Le juge d'instruction de Beyrouth Georges Rizk a clos hier l'instruction du dossier de la petite Ella Tannous, amputée il y a deux ans de ses quatre membres suite à une erreur médicale. La fillette, âgée à l'époque des faits de dix mois, avait subi un faux diagnostic à l'hôpital du Perpétuel Secours à Byblos. À la suite de péripéties, notamment un refus d'admission à l'Hôtel-Dieu, Ella Tannous, victime d'une bactérie rarissime, a été admise à l'hôpital de l'Université américaine de Beyrouth (AUH), où elle avait été amputée des quatre membres au bout de 72 heures. Le médecin qui avait traité la fillette à l'AUH a été libéré sous une caution s'élevant à 150 millions de livres, un autre à l'Hôtel-Dieu a versé de son côté pour être relâché cinq millions de livres. Le dossier a été transféré devant le parquet d'appel.

Deux partisans d'Assir arrêtés

Les services de renseignements de l'armée ont arrêté, hier, deux partisans du cheikh salafiste Ahmad el-Assir, à Saïda. Le cheikh Assir est détenu dans le cadre du dossier des heurts sanglants de Abra, en juin 2013, entre l'armée et les partisans du dignitaire religieux.

Quatre personnes poursuivies pour terrorisme

Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Sakr Sakr, a engagé hier des poursuites contre quatre individus pour appartenance à un groupement terroriste. Trois d'entre eux sont accusés de possession d'armes et d'engins explosifs, dont des ceintures, alors que le quatrième est accusé d'avoir pris part, sous l'égide d'un groupement terroriste, à des combats en Syrie.

Sit-in de soutien au cameraman Samir Kassab

Des journalistes, des cameramen et des photographes de presse ont observé, hier, un sit-in de soutien à Samir Kassab, cameraman disparu il y a quatre ans alors qu'il était en mission en Syrie. Le sit-in a été tenu devant le siège du ministère de l'Information, à Hamra, et a rassemblé également les parents et les amis de Kassab.
S'adressant à la famille, le ministre de l'Information, Melhem Riachi, a souligné : « Nous n'allons pas lâcher prise. L'affaire est entre les mains du chef de l'État, Michel Aoun, qui a évoqué son dossier avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, lors de sa visite à Doha. Nous frapperons à toutes les portes pour le libérer », a-t-il promis.

Incendies à Ras el-Nabeh et à Achrafieh

Le feu s'est déclaré, hier, dans un immeuble de Ras el-Nabeh, à la rue Hassan Kronfol. Les flammes ont été rapidement maîtrisées. Il n'y a pas eu de victimes. Par ailleurs, dans la nuit de lundi à mardi, les flammes ont dévoré un stock de tentes en plastique utilisées dans l'agriculture sous serre, dans un entrepôt à Achrafieh. Le feu s'est propagé à trois véhicules garés devant le local en question. Aucune victime n'a été signalée.

Danger d'effondrement

Un immeuble dans le quartier Soubahi, à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, risque de s'effondrer à tout moment. Ses habitants ont tiré, hier, la sonnette d'alarme, appelant le chef de l'État, Michel Aoun, le président de la Chambre, Nabih Berry, le Premier ministre, Saad Hariri, et le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, à intervenir. « La municipalité de Haret Hreik n'assume pas ses responsabilités vis-à-vis des habitants de l'immeuble qui crient à l'aide », ont déploré les habitants dans une déclaration. La municipalité avait donné trois jours aux habitants de l'immeuble pour l'évacuer.

Un blessé dans un accident de la route

Dans la nuit de lundi à mardi, un homme a été blessé dans une collision entre deux véhicules sous le pont d'Antélias.

Des autorisations de la Sûreté générale pour les salons de massage relaxant

La Direction générale de la Sûreté générale a invité, dans un communiqué, les propriétaires de salons de massage relaxant de nature non médicale à demander des permis d'exploitation pour leurs fonds de commerce auprès de la Sûreté générale et à faire enregistrer les masseuses et les masseurs sous l'appellation « d'artistes ».