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Nos Lecteurs ont la Parole - par Joe ACOURY

Vivre ensemble ou pour soi ?

Les organisations de la société civile « peuvent contribuer à faire renaître la confiance des citoyens dans leur gouvernement, à promouvoir leurs droits et leurs intérêts et à encourager l'inclusion des minorités et des groupes marginalisés. »(1)
Nos ministres discutent pour entamer des projets longtemps suspendus et pour initier des changements tangibles. Le gouvernement débat d'une prochaine loi électorale, du budget national, de ses conséquences, de la condition économique des citoyens et des alternatives à la loi de 2014 sur les loyers, etc. Néanmoins, le citoyen est encore considéré comme un individu en quête d'attention circonstancielle et ponctuelle. On lui promet d'agir autrement en proposant des arguments au sujet de multiples tractations et interprétations. Elles sont issues de mentalités viscéralement dépendantes de leur passé et guidées par la conservation des convenances politiques et religieuses. Elles se réservent le privilège exclusif d'être consultées pour étudier, détailler et considérer des propositions qui conviennent ou pas à leurs visions de l'intérêt national. Cependant, les analyses, les réflexions et les alternatives propres à chaque tendance partisane ne considèrent le rôle et la participation effective du citoyen que pour répondre à des règles ou à une élection donnée, sans le réel partenariat de la concertation. Ainsi, pour noter sa présence, sa différence, sa critique et sa participation effective, il va attendre un nouveau processus électoral, un nouveau Parlement et encore de meilleures pages en perspective !
Il est, finalement, ce citoyen, la personne la plus concernée, celle qui subit le pire, les promesses abondantes et les solutions provisoires. Il a pourtant le droit et le besoin urgents d'entendre de clairs propos selon des délais d'exécution aux révisions et étapes promises. Il veut comprendre comment l'État va le prémunir contre les retards. Peut-il sinon croire au vivre-ensemble ou pour soi ?

(1) Éric Bjornlund, cofondateur de l'association Democracy International à Washington.

 

Les organisations de la société civile « peuvent contribuer à faire renaître la confiance des citoyens dans leur gouvernement, à promouvoir leurs droits et leurs intérêts et à encourager l'inclusion des minorités et des groupes marginalisés. »(1)Nos ministres discutent pour entamer des projets longtemps suspendus et pour initier des changements tangibles. Le gouvernement débat...

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