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Nos Lecteurs ont la Parole - par Georges TYAN

Femmes, je vous aime !

En parcourant les réseaux sociaux, les quotidiens, les hebdomadaires, les revues mensuelles, il n'est pas rare par les temps qui courent de remarquer la photo de mon ami le ministre à la condition féminine entouré par de jolies jeunes et des fois moins jeunes femmes, tout sourire dehors, accompagnée d'une légende ou d'un texte annonçant que la gent féminine de notre pays revendique un quota de trente pour cent dans la nouvelle Assemblée législative de notre beau pays, ensoleillé et gai.
Pour ne pas demeurer en reste, le Premier ministre ayant troqué la barbichette pour une barbe de quelques jours faisant plus viril, devant qui ces dames tombent en pâmoison à peine ouvre-t-il la bouche, les assure qu'il se bat bec et ongles contre les vilains fabricants de lois électorales, tous machistes au demeurant, pour leur obtenir ce seuil magique. D'ailleurs il tente de l'appliquer dans son propre parti couleur bleu azur, avec plus ou moins de bonheur.
Fort bien. Au risque d'avoir maille à partir avec cette jolie faune à la crinière ondulante, d'attirer sur ma petite personne les foudres de leur ire, sachant qu'une dame qui s'emballe ne s'arrêtera pas avant d'avoir mis à mal sinon anéanti son contempteur, le réduisant au silence d'un regard assassin ou par un sourire en coin qui en dit long sur son pouvoir de destruction massif, j'ose sur la pointe des pieds affirmer à ces dames qu'elles se trompent.
La population libanaise, d'après les statistiques, se composerait de cinquante et un pour cent de femmes. D'autres chiffres encore plus éloquents indiquent que du fait des guerres à répétition ajoutées à la rareté des emplois bien rémunérés, nos jeunes bardés de diplômes s'en sont allés par avions charters entiers chercher leur bonheur sous des cieux plus cléments, il existerait donc au Liban six femmes pour un homme.
Quel bonheur ! Quoique les associations féminines, je ne sais pas pourquoi, récusent ce denier chiffre et s'en tiennent mordicus aux cinquante et un pour cent. Soit.
Enfin, libre à elles de considérer les chiffres qu'elles préfèrent, c'est parfaitement compréhensible, je ne broderai pas là-dessus pour ne pas envenimer la situation d'autant plus qu'au départ le jeu est faussé, avez-vous jamais ouï dire ou rencontré un homme sorti vainqueur d'une joute verbale avec une jolie dame ?
Toujours est-il que dans mon intime conviction, quelle que soit la loi électorale que pondront les méninges des affreux bonshommes qui la préparent, quel que soit le mode de scrutin retenu, aussi tronqué fût-il, fait sur mesure, taillé pour avantager tel ou tel parti, partie, ou communauté, les femmes étant majoritaires n'auront aucune peine à s'imposer, rafler la mise, pour peu qu'elles s'unissent et structurent leur action.
Allez mesdames, nul besoin de mendier ce qui vous appartient. Un petit effort, une goutte d'abnégation, un zeste d'imagination, une dose d'entente, un petit sourire et vous y êtes.

En parcourant les réseaux sociaux, les quotidiens, les hebdomadaires, les revues mensuelles, il n'est pas rare par les temps qui courent de remarquer la photo de mon ami le ministre à la condition féminine entouré par de jolies jeunes et des fois moins jeunes femmes, tout sourire dehors, accompagnée d'une légende ou d'un texte annonçant que la gent féminine de notre pays revendique un...

commentaires (1)

absolument vrai : le pouvoir , on le prend ou pas ! allez mesdames, prenez la taureau par les cornes, c'est votre seul vrai salut

Gaby SIOUFI

10 h 50, le 21 février 2017

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Commentaires (1)

  • absolument vrai : le pouvoir , on le prend ou pas ! allez mesdames, prenez la taureau par les cornes, c'est votre seul vrai salut

    Gaby SIOUFI

    10 h 50, le 21 février 2017

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