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À La Une - Conflit

Quelles sont les forces combattant l'EI à Mossoul?

Un large éventail de forces irakiennes et internationales sont engagées dans la bataille de Mossoul, principal bastion du groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Irak.

Un membre cagoulé du Hachd al-Chaabi (Mobilisation populaire) irakien, le 18 février 2017 à l'ouest de Mossoul. Photo AFP / AHMAD AL-RUBAYE

Un large éventail de forces irakiennes et internationales sont engagées dans la bataille de Mossoul, principal bastion du groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Irak, dont le Premier ministre a annoncé dimanche le début des opérations pour reprendre la partie Ouest.

 

Service de contre-terrorisme (CTS)
Les forces d'élite du CTS, à la réputation solide, ont été à la pointe des combats dans l'Est de Mossoul et devraient entrer dans l'ouest de la ville dans les prochains jours.

Des membres des forces de sécurité irakiennes qui avancent vers l'ouest de Mossoul, le 19 février 2017.
Photo REUTERS/Khalid al Mousily

 

Force d'intervention rapide
Attachée au ministère de l'Intérieur, la Force d'intervention rapide est devenue incontournable dans la guerre contre l'EI. Elle progresse vers Mossoul depuis le sud avec l'ambition de reprendre l'aéroport, toujours contrôlé par les jihadistes.

 

Armée
Revivifiée par la formation reçue des conseillers américains, l'armée a tourné la page des débâcles face à l'EI en 2014. Elle a peiné néanmoins en entrant dans l'Est de Mossoul et a eu besoin du soutien des forces spéciales. Elle est active sur tous les fronts et agit comme force de cohésion dans la partie Est reconquise.

 

 

Police
Elle regroupe la police fédérale paramilitaire et des policiers locaux dont beaucoup n'avaient jamais été impliqués dans la guerre contre les jihadistes. La police fédérale est active sur le front sud.

 

Hachd al-Chaabi (Mobilisation populaire)
Créé en 2014, le Hachd chapeaute une myriade de groupes paramilitaires dominés par des milices chiites dont les plus puissantes, comme Kataëb Hezbollah (Brigades du Parti de Dieu), l'organisation Badr et Assaïb Ahl al-Haq (La Ligue des vertueux) sont souvent décrites comme patronnées par l'Iran.
Ces milices ont été aux avant-postes pour stopper la progression du groupe jihadiste sunnite EI et le chasser de villes qu'il avait conquises. Mais elles se sont rendues coupables de nombreuses exactions.
Le Hachd comprend également des forces sunnites tribales ("mobilisation tribale" ou "mobilisation nationale") qui ont soutenu les opérations aux abords de Mossoul.
Le principal objectif du Hachd est la localité de Tal Afar, à l'ouest, où ses forces ont coupé les voies de ravitaillement de l'EI entre Mossoul et la Syrie.

Un membre du Hachd al-Chaabi (Mobilisation populaire), le 18 février à l'ouest de Mossoul.
Photo AFP / AHMAD AL-RUBAYE

 

Forces kurdes (peshmergas) 
Les forces armées de la région autonome du Kurdistan irakien doivent en théorie rendre des comptes à Bagdad, mais en pratique elles mènent librement leurs opérations contre les jihadistes. Elles ont opéré au nord et à l'est de Mossoul mais leur implication dans les combats n'a duré que quelques semaines et elles ne devraient pas entrer dans la ville.

 

Coalition conduite par les Etats-Unis 
Elle frappe l'EI depuis 2014 et fournit entraînement, armes et équipements aux forces locales avec des milliers d'hommes déployés en Irak, dont plus de la moitié venant des Etats-Unis. Elle a formé quelque 65.000 membres des forces de sécurité irakiennes. Des forces spéciales sont également déployées sur le terrain et la coalition mène des attaques à l'artillerie contre l'EI.

 

Conseillers iraniens
L'Iran fournit conseil et assistance dans la lutte contre l'EI, notamment par le soutien financier de milices. Le général Qassem Soleimani, haut responsable des puissants Gardiens de la révolution, a maintes fois été photographié sur le théâtre des opérations.

 

Forces turques 
Déployées sur la base militaire de Bachiqa près de Mossoul, d'où elles ont mené des attaques à l'artillerie contre l'EI, les troupes turques sont également présentes dans le Kurdistan. Cette implication a provoqué de vives tensions entre Bagdad et Ankara, qui insiste pour être associé à l'offensive mais n'y a pas été impliquée plus en profondeur .

 

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