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Liban

Pour les politiques, l’assassinat de Hariri se fait toujours ressentir

« Les conséquences de l'assassinat de Rafic Hariri se font sentir jusqu'à aujourd'hui », a affirmé le ministre d'État à la Planification, Michel Pharaon, peu avant le début de la cérémonie de commémoration de l'assassinat de Rafic Hariri, mardi au BIEL. « Aujourd'hui, nous avons de nouvelles appréhensions, mais aussi de nouveaux espoirs grâce au Premier ministre, Saad Hariri, et son gouvernement. La réactivation des institutions montre que le chemin tracé par Rafic Hariri pour la construction du pays se poursuit », a-t-il ajouté.
Le chef du groupe parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a indiqué que « ces dernières douze années étaient très difficiles à tous les niveaux ». « Cette commémoration, même si elle est douloureuse, doit être un rendez-vous important pour que l'on renouvelle notre promesse de continuer le chemin tracé par Rafic Hariri et réaffirmer notre attachement aux valeurs politiques qu'il a défendues », a-t-il dit.
Présent lors de la cérémonie, le ministre de l'Éducation, Marwan Hamadé, a souligné pour sa part la nécessité de rester fidèle aux fondamentaux de la révolution du Cèdre, relevant que la base populaire demeure attachée à ces constantes nationales.
Alain Aoun, député du Courant patriotique libre, a affirmé que sa présence « est logique » et revêt un caractère national. « Il y a peut-être quelques différends avec le courant du Futur, mais ces différends ne sont pas considérables, a-t-il ajouté. Nous avons trouvé des dénominateurs communs. Il n'est pas important que nous adoptions tout ce que va dire le Premier ministre Saad Hariri, mais cette occasion est nationale et c'est pour cette raison que nous sommes là. »
« La présence du Hezbollah est essentielle au Liban, mais ses armes ne sont pas du tout acceptées », a pour sa part indiqué le député du Futur, Okab Sakr. Interviewé hier par la radio al-Charq, le député Ammar Houry a pour sa part déclaré que « le citoyen se sent en sécurité uniquement quand c'est l'État qui le protège ». « Voilà pourquoi la seule solution est dans l'armée et les forces de sécurité qui peuvent étendre leur pouvoir sur l'ensemble du pays », a-t-il dit.
Le cheikh Akl de la communauté druze, Naïm Hassan, a souligné dans un communiqué publié mardi que Rafic Hariri est mort pour le Liban, sa souveraineté et son indépendance.
L'ancien Premier ministre, Nagib Mikati, s'est pour sa part exprimé sur Twitter, indiquant que « Rafic Hariri était un homme d'État par excellence ». « Il a fait des sacrifices pour le Liban. Nous espérons que cette commémoration sera l'occasion de rapprocher tout le monde pour préserver ses sacrifices », a-t-il écrit. Le ministre des Déplacés, Talal Arslane, a également présenté ses condoléances à la famille Hariri dans un message posté sur son compte Twitter.

« Les conséquences de l'assassinat de Rafic Hariri se font sentir jusqu'à aujourd'hui », a affirmé le ministre d'État à la Planification, Michel Pharaon, peu avant le début de la cérémonie de commémoration de l'assassinat de Rafic Hariri, mardi au BIEL. « Aujourd'hui, nous avons de nouvelles appréhensions, mais aussi de nouveaux espoirs grâce au Premier ministre, Saad Hariri, et...

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