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Moyen Orient et Monde - Défense

Fureur de Séoul et de Tokyo suite à un tir de missile balistique de Pyongyang

Le président japonais, Shinzo Abe, et le président américain, Donald Trump, en conférence de presse en Floride, le 12 février 2017, suite à l’annonce qu’un tir de missile balistique aurait été lancé par la Corée du Nord. Nicholas Kamm/AFP

La Corée du Nord a tiré hier un missile balistique, déclenchant la colère de Tokyo et de Séoul qui ont dénoncé une « provocation » visant à tester le nouveau président américain Donald Trump. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, en visite aux États-Unis, a jugé « intolérable » ce tir, le premier tir de missile balistique effectué par Pyongyang depuis l'élection américaine en novembre. Donald Trump n'a fait aucun commentaire direct sur ce tir, qui constitue une violation de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, mais a assuré M. Abe de son soutien « à 100 % ». « Nous avons connaissance de ces informations et suivons de près la situation », a déclaré, pour sa part, un responsable de la Maison-Blanche après le tir nord-coréen. Quant au porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, il a dénoncé une « provocation envers le Japon et la région ».
Le missile a été tiré vers 07h55 de la base aérienne de Banghyon, située dans l'ouest de la Corée du Nord, selon le ministère sud-coréen de la Défense. L'engin a parcouru environ 500 kilomètres avant de tomber en mer du Japon (appelée mer Orientale par les Nord-Coréens), a indiqué un porte-parole du ministère. « Le type exact de ce missile balistique doit encore être déterminé », a-t-il ajouté. Pour le ministère sud-coréen de la Défense, le tir « vise à attirer l'attention mondiale vers la Corée du Nord en se vantant de ses capacités nucléaires et dans le domaine des missiles ». « On estime aussi qu'il s'agissait d'une provocation armée, destinée à tester la réaction de la nouvelle administration américaine dirigée par le président Trump », ajoute le ministère dans un communiqué. Le président sud-coréen par intérim, Hwang Gyo-ahn, a promis une « punition appropriée » en réponse à ce tir. Et un responsable militaire sud-coréen cité par l'agence de presse sud-coréenne Yonhap a exclu que le missile tiré hier soit un missile de longue portée, décrivant l'engin comme une version améliorée du Rodong de courte portée. Yonhap avait rapporté plus tôt que l'armée sud-coréenne estimait qu'il s'agissait d'un missile de portée intermédiaire Musudan.
Yang Moo-jin, un spécialiste de la Corée du Nord basé à Séoul, a estimé que ce tir pouvait avoir été effectué pour marquer l'anniversaire le 16 février de la naissance de l'ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong-il.
Donald Trump avait dit considérer comme « une priorité très, très haute » la défense contre la menace nucléaire et balistique que fait peser la Corée du Nord sur la région. Dans son discours du Nouvel An, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait dit que son pays en était « aux dernières étapes avant le lancement-test d'un missile balistique intercontinental » capable d'atteindre le territoire américain. « Cela n'arrivera pas ! » avait tweeté Donald Trump.

(Source : AFP)

La Corée du Nord a tiré hier un missile balistique, déclenchant la colère de Tokyo et de Séoul qui ont dénoncé une « provocation » visant à tester le nouveau président américain Donald Trump. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, en visite aux États-Unis, a jugé « intolérable » ce tir, le premier tir de missile balistique effectué par Pyongyang depuis...

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