Quelqu’un m’a dit...

Le club des 70 à la Résidence des Pins
L'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, a fondu devant l'accueil chaleureux qui lui a été réservé par les personnes du troisième âge, rencontrées lors de sa visite au centre de l'Ordre de Malte à Kefraya, dans la Bekaa-Ouest. Il leur a aussitôt donné un déjeuner à la Résidence des Pins. Et ils sont venus de partout : du Sud, de Aïn el-Remmaneh, de Chiyah et même de la Békaa où la tempête sévissait ce jour-là. Au total, 70 hommes et femmes pour lesquels le chef cuisinier a mitonné une quiche au fromage et un bouquet de salade, un poulet façon niçoise écrasé de pomme de terre et une mousse au chocolat. Le Bordeaux a coulé à gogo. Tous étaient séduits par la simplicité et la bonne humeur de l'ambassadeur qui a fait son discours en arabe et le tour de chaque table. L'ambiance de détente était si exceptionnelle et grisante qu'une invitée lui a chanté un couplet de Sabah, un autre lui a offert un « mawwal » et un troisième a fredonné la Marseillaise. Un numéro hilarant a même été présenté par des jeunes volontaires de l'Ordre de Malte. Avant de repartir, le groupe des 70 a posé pour une photo souvenir sur le perron d'où le général Henri Gouraud a proclamé la naissance du Grand Liban. Présents à ce déjeuner, l'ambassadeur de l'Ordre de Malte Charles Henri d'Aragon et son conseiller François Abisaab, le président de l'Association libanaise des Chevaliers de Malte Marwan Sehnaoui, Paul Saghbini, membre du conseil, Dr Issa Firkh, à la tête de l'équipe Caravane, et Oumayma Farah, chargée de la communication.
À noter qu'au cours d'un déjeuner organisé récemment au restaurant La Table d'Alfred, la présidente des jeunes volontaires de l'Ordre de Malte Lelia Khazen Mallat a passé le flambeau à Nour Moghabghab.

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Le double triomphe de Monzer Hourani
Le jour même de l'intronisation de Donald Trump, Washington la républicaine rendait hommage au Libano-Américain, Monzer Hourani, et au parcours florissant de son entreprise Medistar. Lauréat du prix Ingénieur exceptionnel de l'année 1973, à Houston, au Texas, Hourani est un des pionniers du développement et de la construction de l'immobilier médical à la pointe de la technologie. Reconnu par l'American Society of Inspecting Engineers comme innovateur du système d'épandage des fondations, système mis en œuvre à travers les États-Unis, Hourani est aussi un des sponsors de la campagne électorale de Trump. Dr Garrett Peel, membre du comité organisateur de l'investiture du 45e président des USA et président du Parti républicain du comté de Jefferson-Washington, a salué les réalisations de Hourani au cours d'un petit déjeuner organisé à l'historique hôtel Hay Adams, qui a regroupé Diane Hourani Elmas et un nombre d'amis, de sénateurs et de députés républicains, ainsi que le gouverneur du Texas Greg Abbot, le recteur et vice-recteur du Texas Tech University, le doyen du Centre des sciences de la santé à El Paso, le chef du GOP du Texas, M. Rick Figueroa, et d'autres encore.
Le soir, au bal donné à l'hôtel Trump International, Monzer Hourani, accompagné toujours de sa sœur Diane, a célébré un double triomphe : son succès et la victoire de Donald Trump.

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Les retrouvailles avec le général...
Pour rappeler combien leurs liens sont restés solides, un nombre de Français, témoins des étapes charnières de la vie politique du général Aoun, se sont rendus presque en pèlerinage à Beyrouth. Parmi eux, des anciens députés, l'ex-ambassadeur de France à Beyrouth, René Ala, Catherine et Jacques Courbin (premier conseiller de l'époque), Jean-Marc Simon, Frédérique Deniau, ainsi que Vincent Houert (LCI), sans oublier Daniel Rondeau, écrivain, ambassadeur et un des premiers journalistes étrangers à interviewer le général en 1988. Le Liban fut d'ailleurs l'une des causes qui mobilisa ses efforts. Ne pouvant se résoudre à la mainmise de la Syrie sur le pays, il prit le parti de la résistance menée par le général Aoun, en qui il voyait une sorte de De Gaulle oriental. En raison d'une alerte cardiaque, l'ancien ministre de la Défense François Léotard a annulé son voyage à la dernière minute.
Invités à déjeuner au palais de Baabda, ils n'ont pas caché leur émotion en retrouvant leur ami devenu chef d'État. Grande fan du général, Mme Deniau lui a même sauté au cou pour l'embrasser. Ce n'est pas très protocolaire, diriez-vous, mais tant pis, elle n'a pas pu résister. Le repas a été suivi d'un long aparté entre l'ambassadeur Ala et le président, sans qu'aucune information ne filtre de leur discussion.
Durant leur séjour, le groupe a profité pour renouer avec des anciennes connaissances ou se promener aux quatre coins de la capitale. Gaby et le chargé d'affaires de l'ambassade de l'Ordre souverain de Malte François Abisaab ont amené René Ala, Jacques et Catherine Courbin, Jean-Marc Simon et Frédérique Deniau dîner à la table de Im Charif, où ils ont égrené leurs souvenirs et refait le monde. Frédérique Deniau a pu rencontrer lors de deux dîners organisés chez Carole Samir Faddoul, notamment, Gaby et François Abisaab, Antoine Courban, Robert Boulos, Randa et Jawad Boulos, Murielle Moawad, Hind et le général Fayez Karam, Gracia Karam, Shérine Abdallah, Nada Souaïd, Nada el-Assaad, Ghassan et Hala Moghabghab, Joe et Marcelle Saroufim, Maria Chakhtoura, et d'autres encore...

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Sur les pas des chrétiens d'Orient
À l'initiative de Chafic Abillama, le prince Serge de Yougoslavie et son épouse, la princesse Eleonora, ainsi que le prince Charles Henri de Lobkowicz, Luc Castel (grand photographe chez Point de Vue) et Arnaud Lemaire, l'ancien compagnon de Claire Chazal et ex-animateur de L'amour est aveugle, ont décidé de marcher sur les pas des chrétiens d'Orient. Pour ce faire, ils se sont réunis avec les deux patriarches, NN. SS. Béchara Raï et Youhanna Yazigi, et ont visité le camp de Majed Anjar avant de se rendre à Damas et Saidnaya pour rencontrer des familles chrétiennes. Le groupe a déjà investi deux réseaux pour venir en aide aux déplacés : l'Ordre de Malte et l'Association internationale Reine Hélène (AIRH) présidée par le prince Serge. Pour un début d'opération, deux conteneurs de vêtements ont déjà quitté un des ports d'Italie pour être distribués aux déplacés. Pour respecter la demande des donateurs européens, les chrétiens seront servis en priorité, parce que cette population est en danger historique et qu'il est essentiel qu'elle reste et résiste sur place.
Voilà en gros ce que racontaient nos aristocrates à une quarantaine d'invités réunis par Chafic Abillama au restaurant Liza. Parmi eux, Misbah et Mona el-Ahdab, Cynthia et Hadi Hobeiche, Georges et Myriam Antaki, Walid el-Khazen, Tony et Elham Salamé, Nabil Gharzouzi, Wassef et Tania Ezzeddine, Asma Andraos, Lamia Abillama, Chafic et Janine Tabet, Mary et Rodrigue Cochrane, Lina Morkos, Roger et Youmna Zaccar, Camille Tarazi, Rania et Sami Akhras, Rima et Jamil Gharzouzi... Tous sont sollicités pour mener à bien l'action.

ditavonbliss@hotmail.com