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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

La MEA souligne qu’elle est tenue d’appliquer la décision de Trump

Il est vrai que le Liban ne figure pas sur la liste des pays dont les ressortissants ne sont plus les bienvenus aux États-Unis, depuis la signature, par le nouveau président américain Donald Trump, de son fameux décret de fermeture des frontières à sept pays du Moyen-Orient et d'Afrique, même aux détenteurs de visas en règle. Toutefois, cette décision américaine a déjà eu des effets sur ce pays qui accueille plus de 1,5 million de réfugiés : deux familles syriennes dont les papiers d'immigration aux États-Unis sont en règle ont déjà été refoulées en route, l'une à l'aéroport Charles-de-Gaulle à Paris, l'autre à l'aéroport de Doha, et ramenées vers Beyrouth.
Le décret américain est en cours d'application depuis samedi. Au Liban, des responsables interrogés se disent néanmoins « soulagés de voir que ce pays ne figure pas sur la liste des nations dont les ressortissants sont interdits d'entrée aux États-Unis, ce qui aurait grandement compliqué la vie des familles qui ont des proches en Amérique ».
Le directeur général de la MEA, Mohammad Hout, a expliqué à L'OLJ les modalités d'application de ce décret au Liban. Il a précisé que la compagnie a appliqué ce qui se trouve dans le Manuel d'information du voyage. « On nous demande de nous conformer à la décision du président américain sur l'interdiction de voyage des ressortissants de ces sept pays aux États-Unis, et nous nous y sommes conformés », explique-t-il, compte tenu du fait que les réfugiés syriens utilisent le plus souvent l'AIB pour s'envoler vers diverses destinations, depuis que les circonstances sécuritaires les empêchent d'utiliser l'aéroport de Damas.
Par ailleurs, des sources ministérielles observent de près ce que va être la politique de Donald Trump au Moyen-Orient, et particulièrement au Liban. Suivant les informations de source diplomatique à Beyrouth, la nouvelle administration US aurait pour priorité la stabilité du Liban, et serait satisfaite de la lutte antiterroriste menée par les Forces de sécurité libanaise.

Il est vrai que le Liban ne figure pas sur la liste des pays dont les ressortissants ne sont plus les bienvenus aux États-Unis, depuis la signature, par le nouveau président américain Donald Trump, de son fameux décret de fermeture des frontières à sept pays du Moyen-Orient et d'Afrique, même aux détenteurs de visas en règle. Toutefois, cette décision américaine a déjà eu des effets...

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