L'année dernière, L'OLJ avait testé une voiture japonaise avec pour conclusion que la Q50 est l'essence de ce qu'une berline devrait être. En effet, nous avions dit que l'Infiniti Q50 2.0T mariait le style italien, l'ingénierie japonaise, la performance allemande et le luxe britannique, fermement emballés dans un véhicule époustouflant. Nous sommes de retour pour repousser une fois de plus les limites de l'Infiniti, défier nos revendications et décortiquer cette voiture à l'écrou près.
Nous avons parlé de style italien. Que pouvons-nous dire à ce sujet qui n'est pas évoqué dans la photo de ce coursier pur-sang ? Le papillon Q50 a éclot du cocon qu'étaient les séries G et M et étale une panoplie de couleurs et de formes qui humilierait les plus grands concepteurs italiens. Chaussée de talons de 17 pouces et vêtue de lignes cintrées, elle flashe ses grands cils en LED et chante à travers son échappement chromé telle une sirène qui attire les marins.
Nous avons parlé d'ingénierie japonaise. Effectivement bel et bien japonaise, on pensait que cette revendication ne devrait pas être questionnée. Mais Infiniti fait en sorte de noyer les doutes des plus sceptiques d'entre nous. Elle introduit quelques concepts ahurissants, dont ce Direct Adaptive Steering (DAS), un système qui semble de prime abord assez complexe. Il s'agit tout bêtement de déconnecter mécaniquement le volant des roues. Cela implique que la rotation du volant est monitorée par un capteur électrique qui envoie la communication à un moteur pour tourner les roues. Grâce à cela, l'Infiniti se maintient en contrôle en tout temps et sauve de l'espace et de la masse, deux atouts qui valent de l'or dans l'industrie d'aujourd'hui. Avec beaucoup d'interrogations en tête sur la conduite et la réponse rotative, nous avons testé ce DAS. Résultat : virer cette voiture est un processus précis et électrique.
Phares bienveillants
Nous avons parlé de performance allemande. Les gènes du moteur qui brûle dans le cœur de cette voiture héritent de l'atout de leur ADN allemand. Mercedes et Infiniti ont collaboré pour mettre au monde ce 2.0T capable de 208 chevaux, et qui sait être autant agressif que réservé et dompté. La puissance est transmise aux quatre pattes de la bête. Et pour mettre encore plus de plaisir, le moteur répond à un petit bouton sur lequel il est écrit Sport. Une fois enclenché, le moteur ne tournera jamais à moins de 4 000 tours par minute et vous propulsera à travers toutes les routes avec un grand sourire permanent.
Nous avons parlé de luxe britannique. L'intérieur est garni de bois, de cuir et d'une nouvelle sorte d'aluminium, le Kacchu. Nous n'avons toujours aucune idée de ce que ce métal apporte de plus, mais nous ne pouvons désormais plus nous en séparer. Les sièges fournissent un confort suprême, avec un support aux lombaires ajustable. L'ergonomie n'est pas seule vedette du phénomène qu'est la Q50 : ses phares bienveillants vous suivront jusqu'à la maison et assureront un passage éclairé afin que vous rentriez en sécurité. Une fois cette tâche accomplie, ils s'éteindront tout seuls et attendront impatiemment votre prochaine visite.
La première journée passée avec cette voiture a été un véritable coup de foudre. La deuxième ressemblait à de l'amour. Oui, l'Infiniti Q50 est l'essence de ce qu'une berline devrait être.
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