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Moyen Orient et Monde

Il n’est « pas réaliste » d’exclure Assad d’un règlement du conflit, estime un responsable turc

Mehmet Simsek, au forum de Davos. Reuters/Ruben Sprich

Un haut responsable turc a affirmé hier qu'il n'était « pas réaliste » pour Ankara d'insister sur un règlement du conflit en Syrie excluant le président Bachar el-Assad, à quelques jours de discussions à Astana visant à consolider le cessez-le-feu. Ces déclarations semblent traduire une inflexion de la position de la Turquie au sujet de M. Assad, dans un contexte de rapprochement entre Ankara et Moscou, qui soutient le régime de Damas. « La situation sur le terrain a changé de façon spectaculaire et la Turquie ne peut plus insister sur un règlement sans Assad. Ce n'est pas réaliste », a déclaré le vice-Premier ministre turc Mehmet Simsek, parlant en anglais, lors d'une réunion consacrée à la Syrie et l'Irak au Forum économique mondial de Davos en Suisse. Les services du Premier ministre et du président turcs n'ont pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations, qui tranchent avec la position habituelle d'Ankara.
La Turquie et la Russie ont parrainé ensemble une trêve – régulièrement violée – sur l'ensemble de la Syrie, en prélude à des discussions à Astana pour consolider le cessez-le-feu, qui doivent débuter lundi. « Nous pensons que les souffrances du peuple syrien, les tragédies... Assad est clairement responsable. Mais nous devons être pragmatiques et réalistes », a insisté M. Simsek. Le vice-Premier ministre turc Simsek a déclaré que la priorité était de « trouver un règlement plus durable et contenir les organisations et activités terroristes. » Astana peut amorcer le début de ce processus de façon significative «, a-t-il ajouté.
De son côté, le Conseil de sécurité de l'ONU a estimé hier que les pourparlers à Astana sont une étape » importante « de la reprise de négociations de paix sous l'égide de l'ONU en février. » Astana représente un important tremplin « pour la reprise des négociations intersyriennes conduites par l'ONU, prévue le 8 février à Genève, a déclaré l'ambassadeur suédois Olog Skoog qui préside le Conseil en janvier à l'issue de consultations à huis clos. Nous saluons et soutenons les efforts de la Russie et de la Turquie pour mettre fin à la violence, instaurer un cessez-le-feu et relancer un processus politique mené par l'ONU » en Syrie, a-t-il souligné.

Un haut responsable turc a affirmé hier qu'il n'était « pas réaliste » pour Ankara d'insister sur un règlement du conflit en Syrie excluant le président Bachar el-Assad, à quelques jours de discussions à Astana visant à consolider le cessez-le-feu. Ces déclarations semblent traduire une inflexion de la position de la Turquie au sujet de M. Assad, dans un contexte de...

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