Les jihadistes de l'État islamique (EI) ont lancé ce week-end leur plus grande offensive en un an contre les positions de l'armée syrienne à Deir ez-Zor, cherchant apparemment à isoler la partie de la ville sous contrôle gouvernemental d'une base militaire voisine. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les jihadistes ont réussi hier à couper la route menant de la base aérienne aux quartiers de Deir ez-Zor encore tenus par les forces gouvernementales. Si tel était le cas – ce que l'on nie de source militaire –, l'enclave ne pourrait plus être approvisionnée que par voie aérienne. Le gouverneur de la province a déclaré à la télévision d'État que les combats se déroulaient le long de cette route stratégique. Selon l'OSDH, ces combats sont les plus violents dans ce secteur depuis que l'EI s'est emparé d'une grande partie de la ville en 2015. De source militaire syrienne, on parle de combats très violents. « C'est l'une des attaques de Daech les plus féroces contre l'aéroport et sa région, dit-on. Il semble que Daech a mobilisé une grande force. »
L'organisation non gouvernementale basée à Londres a comptabilisé 28 morts dans les rangs de l'armée et de ses milices alliées, 40 dans ceux des jihadistes ainsi qu'une quinzaine de civils. L'agence de presse officielle syrienne Sana affirme de son côté que l'armée, soutenue par des frappes aériennes russes, a tué des dizaines de jihadistes dans les environs de la ville. L'EI a reculé depuis un an dans le nord de la Syrie sous les coups des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenus par la coalition formée par les États-Unis. Mais l'organisation jihadiste a en revanche progressé dans l'est et le centre du pays face aux forces de Damas, profitant du fait que celles-ci concentraient leurs efforts contre les rebelles qui cherchent à renverser Bachar el-Assad. L'EI a notamment repris le mois dernier la ville antique de Palmyre, à 185 km au sud-ouest de Deir ez-Zor, à la faveur d'une attaque surprise.
(Sources : agences)
Aucun journaliste ne dira que les usa et israel sont derrière ces bactéries à der ezzor ... comme par hasard !!
19 h 11, le 17 janvier 2017