Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde

« La conférence de la main tendue et de l’espoir »

La délégation libanaise, présidée par le chargé d'affaires Ghadi el-Khoury en l'absence du ministre Gebran Bassil, a participé activement aux discussions.

Le président français lors de son discours hier devant les participants à la conférence pour la paix au Proche-Orient. Pool/AFP/Bertrand Guay

Dans la salle principale du centre de conférences ministériel (l'ancienne Imprimerie nationale), rue de la Convention, la concertation internationale sur la paix au Proche-Orient avait tout l'air d'une grand-messe dont les officiants étaient le président français, François Hollande, et son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.

Avec des délégations de 70 pays et des organisations internationales et régionales, ce rassemblement a scellé l'unanimité de la communauté internationale en faveur de la « solution des deux États », israélien et palestinien, pour le règlement d'un conflit datant d'une soixantaine d'années, qui a causé depuis, a dit notamment M. Ayrault, plusieurs guerres, dont trois qui secouent encore aujourd'hui la région et donnent naissance au terrorisme qui menace la paix mondiale.

La conférence était scindée en deux séances plénières, entrecoupées par un discours du président Hollande et clôturées par une conférence de presse du chef du Quai d'Orsay pour affirmer que, sans une solution au conflit israélo-palestinien, aucune paix ne sera possible au Moyen-Orient.

Disposées en rectangle dans la salle, les délégations ont exprimé lors des séances publiques et en coulisses les sentiments et opinions de leurs pays respectifs sur le problème devenu mondial et souscrit, malgré quelques nuances plutôt que des divergences, à ce que l'on appelle communément « la solution des deux États » sans avoir à préciser de quel problème il s'agit.

Dans la salle de conférences et le centre de presse où s'activaient plus d'une centaine de journalistes représentant des médias du monde entier, une activité incessante, faite de concertations par petits groupes, et des conférences de presse de plus d'un ministre ont enrichi le programme.

La délégation libanaise, présidée par le chargé d'affaires Ghadi el-Khoury en l'absence du ministre Gebran Bassil, a participé activement aux discussions, réaffirmant la position libanaise sur le problème de fond et souscrivant à la solution mise sur la table, qui concrétise maintenant la volonté de la communauté internationale.

Le froid parisien exceptionnel a limité toutes les rencontres aux locaux du centre, alors qu'en pareille circonstance de discrets apartés se tiennent dans les cafés environnants. Déjeuner sur place, collations assurées intra-muros à longueur de journée ont permis mille et un échanges entre les grands acteurs, principalement autour du secrétaire d'État John Kerry, vedette de la journée.

Au niveau des médias, les journalistes palestiniens et arabes étaient venus en grand nombre face à une présence israélienne modeste, mais indiscrète. Les discours de François Hollande, le mot puis la conférence de presse de Jean-Marc Ayrault, ainsi que le communiqué final soulignaient l'opportunité et l'importance de l'événement, répondant ainsi à plus d'une question sur son timing. C'est le chef du Quai d'Orsay qui a tout résumé en ces quelques mots, à la fin de sa conférence de presse. « C'est, a-t-il dit, la conférence de la main tendue et de l'espoir. »


Lire aussi

Le Liban rappelle la primauté de l'initiative arabe de paix

Dans la salle principale du centre de conférences ministériel (l'ancienne Imprimerie nationale), rue de la Convention, la concertation internationale sur la paix au Proche-Orient avait tout l'air d'une grand-messe dont les officiants étaient le président français, François Hollande, et son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.Avec des délégations de 70 pays et des...

commentaires (2)

ILS N,ONT FAIT QU,AVALISER INDIRECTEMENT LA POSITION ISRAELIENNE... ET BIBI DE RIRE AVANT QUE DE CRIER...

LA LIBRE EXPRESSION, CENSUREE PARTI PRIS/ INTERET

12 h 29, le 16 janvier 2017

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • ILS N,ONT FAIT QU,AVALISER INDIRECTEMENT LA POSITION ISRAELIENNE... ET BIBI DE RIRE AVANT QUE DE CRIER...

    LA LIBRE EXPRESSION, CENSUREE PARTI PRIS/ INTERET

    12 h 29, le 16 janvier 2017

  • Conférence bidon..! c'est plutôt la "conférence des mains vides" ! un fiasco retentissant de plus ,à écrire au passif de Normal 1er et son Ayrault...M. Abbas en voyage en Europe n'était même pas présent...! les israéliens non plus , le représentant du Califat du Hamas à Gaza , non plus ..Quel camouflet pour la "diplomatie" française ...!alors comment oser faire une conférence sur les territoires de Palestine ...pour qui ...? pourquoi..?

    M.V.

    07 h 37, le 16 janvier 2017

Retour en haut