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Moyen Orient et Monde

La Syrie en bref

Les Kurdes syriens, pas invités aux négociations d'Astana

Les Kurdes syriens ne sont pas invités aux négociations politiques qui doivent se tenir fin janvier au Kazakhstan sous l'égide de la Russie et de la Turquie, a déploré hier le responsable du « bureau de représentation du Rojava » (nom donné au Kurdistan syrien) à Paris, Khaled Issa, qui est aussi membre du PYD (parti de l'Union démocratique).
« Il semble que seuls des représentants des groupes armés (de l'insurrection), et pas des représentants politiques (de l'opposition), seront invités à venir négocier avec le régime syrien à Astana », a ajouté M. Issa. Cette opposition politique, représentée dans le Haut Comité pour les négociations (HCN), se réunit pour sa part vendredi à Riyad pour évoquer le processus d'Astana, selon des sources diplomatiques et de l'opposition.
Des négociations sur la Syrie doivent se tenir fin janvier à Astana sous l'égide de Moscou et d'Ankara, parrains d'un cessez-le-feu général entré en vigueur le 30 décembre sur le territoire syrien, même si de violents combats se poursuivent, notamment près de Damas. Pour le moment, le flou subsiste sur la date et la liste des invités à ces négociations de paix, censées servir de base à un nouveau processus politique à Genève sous l'égide de l'ONU, prévu en février.

La coalition internationale a joué un rôle « négatif », selon Moscou

La coalition internationale menée par les États-Unis a joué un rôle « négatif » en Syrie, a déclaré hier le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, estimant que l'armée russe avait au contraire « accompli » sa mission sur place. « La coalition internationale, à mon avis, n'a joué aucun rôle et elle a même eu un rôle négatif » en Syrie, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse. « Nous n'avons reçu aucun soutien de sa part », a-t-il ajouté. Moscou a déjà déploré à plusieurs reprises l'absence de coopération avec les États-Unis, pays à la tête d'une coalition de pays effectuant des frappes en Syrie et Irak.
Conformément aux ordres de M. Poutine, l'armée russe a commencé à diminuer début janvier son dispositif militaire déployé en Syrie, avec le départ prochain de la région de son groupe aéronaval. La Russie mène depuis le 30 septembre 2015 une opération militaire en Syrie pour soutenir son allié, le président Bachar el-Assad.

La Turquie récupère les corps de deux soldats porté disparus en Syrie

La Turquie a récupéré les corps de deux de ses soldats portés disparus en Syrie fin novembre et que le groupe État islamique avait affirmé avoir enlevés, rapportaient hier les médias turcs. Les médias n'ont pas précisé les circonstances de la mort des deux militaires, se bornant à indiquer que les corps des deux « martyrs » allaient être remis à leurs familles pour être enterrés.
L'armée turque avait annoncé le 29 novembre avoir perdu tout contact avec deux de ses soldats en Syrie, dont l'agence de presse affiliée au groupe État islamique, Aamaq, avait revendiqué plus tôt l'enlèvement.
Cité par la presse turque, un porte-parole d'un groupe rebelle syrien, la brigade Hamza, a affirmé que les corps de deux soldats avaient été restitués en échange de six prisonniers de l'EI qui étaient détenus par son groupe. L'EI avait par ailleurs publié le 22 décembre une vidéo montrant deux hommes se présentant comme des soldats turcs retenus en otage par les jihadistes, et enchaînés et brûlés vifs.
La Turquie a lancé une ambitieuse opération dans le nord de la Syrie fin août pour chasser les jihadistes des régions proches de sa frontière, mais aussi stopper l'avancée des milices kurdes de Syrie. Une quarantaine de soldats turcs ont été tués depuis le lancement de cette offensive, notamment dans des attaques menées par l'EI.

Washington place sur sa liste terroriste un Britannique des « Beatles » de l'EI

Les États-Unis ont inscrit hier sur leur liste noire de « terroristes internationaux » l'un des quatre membres de la cellule britannique dite des « Beatles » du groupe jihadiste État islamique, tristement célèbre pour avoir supervisé les tortures et assassinats d'otages occidentaux.
L'homme visé par les sanctions américaines du département d'État s'appelle Alexanda Amon Kotey ou Alexander Kotey, de nationalités britannique, ghanéenne et chypriote grecque. Il est né en décembre 1983 et se trouverait dans la ville syrienne de Raqqa, la « capitale » du « califat » autoproclamé de l'EI.
D'après le département d'État, l'homme est l'un des quatre membres de la « cellule d'exécution de l'organisation terroriste étrangère EI » et qui avait été surnommée « The Beatles ». Ce quatuor « est responsable de la détention et de la décapitation d'environ une vingtaine d'otages, notamment nombre d'Occidentaux, parmi lesquels les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff et le travailleur humanitaire américain Peter Kassig », selon le ministère américain des Affaires étrangères.
L'homme le plus connu des quatre « Beatles » était le Britannique Mohammed Emwazi, connu sous le pseudonyme de « Jihadi John », que l'on voit sur plusieurs vidéos de décapitation d'otage et qui a été tué en novembre 2015 par un bombardement à Raqqa.

Les Kurdes syriens, pas invités aux négociations d'Astana
Les Kurdes syriens ne sont pas invités aux négociations politiques qui doivent se tenir fin janvier au Kazakhstan sous l'égide de la Russie et de la Turquie, a déploré hier le responsable du « bureau de représentation du Rojava » (nom donné au Kurdistan syrien) à Paris, Khaled Issa, qui est aussi membre du PYD...

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Une cour « antiterroriste » bensaoud a confirmé la condamnation à 8 ans de prison prononcée contre l’un des fondateurs d’une association de défense des DH interdite, a annoncé mercredi le Gulf Center for Human Rights. Abdulaziz al-Shubaily, un des fondateurs de l’Association , dissoute en 2013, n’aura également plus le droit d’écrire sur les réseaux sociaux pendant 8 ans après sa libération et ne pourra pas non plus voyager, a ajouté le GCHR dans un communiqué reçu à Dubaï. Le verdict, annoncé mardi, est « pratiquement le même » que celui prononcé en mai dernier contre M. Shubaily, a précisé le GCHR qui a des bureaux à Copenhague et à Beyrouth. L’accusé a refusé de reconnaître cette cour parce qu’elle traite d’affaires de « terrorisme ». M. Shubaily « a utilisé les réseaux sociaux pour appeler à des réformes et pour défendre les droits de la population » bensaoud, pays ultraconservateur régi par le wahabisme a indiqué le GCHR. La condamnation de M. Shubaily et l’arrestation annoncée mardi de deux autres défenseurs des droits de l’Homme interviennent alors que le royaume a engagé des réformes économiques et sociales dans le cadre d’un vaste programme appelé « Vision 2030 ». Parmi ses nombreux objectifs, ce plan affirme que bensaoudie doit être « scrupuleuse sur les droits de l’Homme » et s’efforcer « d’écouter les vues des citoyens ». ET ON LIT QUE BENSAOUDIE VA FINANCER DES JOURNAUX MORIBONDS AU LIBAN §§§§@@@..

FRIK-A-FRAK

13 h 48, le 11 janvier 2017

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  • Une cour « antiterroriste » bensaoud a confirmé la condamnation à 8 ans de prison prononcée contre l’un des fondateurs d’une association de défense des DH interdite, a annoncé mercredi le Gulf Center for Human Rights. Abdulaziz al-Shubaily, un des fondateurs de l’Association , dissoute en 2013, n’aura également plus le droit d’écrire sur les réseaux sociaux pendant 8 ans après sa libération et ne pourra pas non plus voyager, a ajouté le GCHR dans un communiqué reçu à Dubaï. Le verdict, annoncé mardi, est « pratiquement le même » que celui prononcé en mai dernier contre M. Shubaily, a précisé le GCHR qui a des bureaux à Copenhague et à Beyrouth. L’accusé a refusé de reconnaître cette cour parce qu’elle traite d’affaires de « terrorisme ». M. Shubaily « a utilisé les réseaux sociaux pour appeler à des réformes et pour défendre les droits de la population » bensaoud, pays ultraconservateur régi par le wahabisme a indiqué le GCHR. La condamnation de M. Shubaily et l’arrestation annoncée mardi de deux autres défenseurs des droits de l’Homme interviennent alors que le royaume a engagé des réformes économiques et sociales dans le cadre d’un vaste programme appelé « Vision 2030 ». Parmi ses nombreux objectifs, ce plan affirme que bensaoudie doit être « scrupuleuse sur les droits de l’Homme » et s’efforcer « d’écouter les vues des citoyens ». ET ON LIT QUE BENSAOUDIE VA FINANCER DES JOURNAUX MORIBONDS AU LIBAN §§§§@@@..

    FRIK-A-FRAK

    13 h 48, le 11 janvier 2017

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