Un Libanais assassiné dans sa résidence à Luanda

Alors que le Liban ne s'était pas encore remis de l'annonce de la mort de trois de ses ressortissants à Istanbul dans un attentat terroriste, on apprenait lundi qu'un autre Libanais, Amine Bakri, un homme d'affaires résidant à Angola, a également été tué dans des circonstances non encore élucidées.
La victime, qui se trouvait chez lui, a été visée par les tirs nourris de plusieurs assaillants avant de succomber à ses blessures, ont indiqué les médias locaux. Ce n'est pas la première fois que des membres de la diaspora libanaise, répartis sur l'ensemble du continent africain où ils sont établis, trouvent la mort dans des circonstances tragiques, souvent dans le cadre de conflits armés.
Hier, le Premier ministre, Saad Hariri, et le président de la Chambre, Nabih Berry, ont contacté la famille de la victime, originaire de Sir el-Gharbiyeh, au Liban-Sud. Une délégation formée de membres du bloc Berry, Ali Bazzi et Hani Qobeissi, s'est rendue auprès de la famille Bakri pour lui présenter ses condoléances. Les députés ont effectué sur place les contacts nécessaires pour organiser le rapatriement du corps. Le président de l'Union culturelle libanaise dans le monde (UCLM), Peter el-Achkar, et le secrétaire général de l'Union, Mohammad Hachem, ont également présenté leurs condoléances à la famille, déplorant la perte « d'un homme d'une aussi grande intégrité ».