Sitôt après le vote de confiance au gouvernement, le mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, et le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, ont adressé leurs félicitations au Premier ministre, Saad Hariri, lui souhaitant plein succès dans la relance du pays.
Le cheikh Deriane a ainsi appelé au téléphone le chef du gouvernement, tandis que le cheikh Kabalan a transmis ses vœux à travers une déclaration au cours de laquelle il a notamment appelé le nouveau cabinet à concrétiser la déclaration ministérielle.
« Nous demandons au gouvernement de traduire sa déclaration sur le terrain pour qu'elle ne reste pas lettre morte », a-t-il souligné, invitant la nouvelle équipe ministérielle à combattre la corruption et appliquer la règle de transparence.
Outre le gouvernement, le dignitaire chiite a exhorté le président de la République, Michel Aoun, à « redoubler d'efforts pour que les difficultés liées au quotidien des Libanais figurent en tête des priorités », mentionnant dans ce cadre la nécessité de garantir des opportunités d'emplois et d'établir la grille des salaires.
Le cheikh Kabalan a par ailleurs invité les responsables à « élaborer une loi électorale juste et moderne, représentant les attentes de toutes les tranches de la société, afin que les élections aboutissent à l'avènement d'un Parlement qui redonnerait confiance au système politique ».
Enfin, concernant la présence des déplacés syriens, le vice-président du Conseil supérieur chiite a estimé qu' « elle constitue une menace réelle pour le tissu social libanais et une charge pour le pays, d'autant que la communauté internationale a abandonné ses responsabilités face à ce dossier humain ».
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