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Liban - Partis

Geagea : Bachar el-Assad est le chef d’un régime et non plus d’un État

Le leader des Forces libanaises estime que c'est le projet de loi électorale basé sur la formule mixte qui a le plus de chances d'être approuvé.

Dans une interview accordée hier à la chaîne Orient News, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a abordé plusieurs questions d'actualité, dont notamment la politique gouvernementale, la loi électorale et la guerre en Syrie.
Concernant les prochaines législatives, il a fait état de contacts établis entre la présidence de la République, le courant du Futur, le PSP et son propre parti, indiquant à ce propos : « Nous sommes d'accord sur plusieurs points. La loi que le Hezbollah essaie de faire passer (fondée sur la proportionnelle intégrale) n'a pas de chances d'être approuvée, contrairement à la formule mixte que nous avions présentée avec le courant du Futur et le PSP, pratiquement similaire à celle que le président (de la Chambre), Nabih Berry, avait ensuite proposée, à quelques nuances près. Ces deux-là ont plus de chances d'être retenues. Nous essayons d'arrondir les angles » pour n'en faire qu'un seul texte.
M. Geagea s'est félicité de la déclaration ministérielle du gouvernement Hariri « inspirée du discours d'investiture du président Michel Aoun et de la déclaration ministérielle de l'équipe Salam ». En réponse à une question, il a écarté la possibilité que le tandem chiite puisse bloquer le Conseil des ministres, en indiquant que « ce principe, s'il est valable, peut tout aussi bien s'appliquer au courant du Futur qui représente les sunnites et aux CPL et FL qui représentent la majorité chrétienne ». Selon lui, c'est le mécanisme prévu par la Constitution qui va être appliqué pour l'adoption des résolutions ministérielles, c'est-à-dire que les décisions seront prises par consensus, et si cela s'avère impossible, par voie de vote. Elles seront alors adoptées à la majorité des présents.
Pour ce qui est de la politique étrangère du gouvernement, M. Geagea a déclaré :
« À l'exception de la grave violation par le Hezbollah qui combat en Syrie, le Liban adoptera une politique étrangère équilibrée qui repose sur la distanciation. Le chef de la diplomatie ne peut pas prendre seul ses décisions qui s'inspireront de celles du gouvernement dont la politique étrangère est définie dans la déclaration ministérielle et le discours d'investiture. » Selon Samir Geagea, la première visite du président de la République sera en Arabie saoudite puis aux pays du Golfe.
Il a formulé des réserves quant aux visites menées par des responsables libanais à Damas « où l'État n'existe plus. Bachar el-Assad est le chef d'un régime et non d'un État (...) après avoir tué un million et demi de Syriens. Nous n'avons aucun inconvénient, en revanche, à ce que le chef de l'État se rende en Iran où l'État existe ». Il s'est dit persuadé que le régime syrien ne restera pas en place une fois que la crise dans le pays voisin sera réglée. « D'ailleurs, ce n'est pas Bachar el-Assad qui gouverne actuellement à Damas, mais l'Iran et la Russie, ainsi que la Turquie au nord de la Syrie », a-t-il dit.

Dans une interview accordée hier à la chaîne Orient News, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a abordé plusieurs questions d'actualité, dont notamment la politique gouvernementale, la loi électorale et la guerre en Syrie.Concernant les prochaines législatives, il a fait état de contacts établis entre la présidence de la République, le courant du Futur, le PSP et...

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