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Liban - Écologie

Quelque 200 nouvelles espèces recensées dans les profondeurs marines du Liban

Le pocheteau au long nez (Dipturus oxyrinchus), une sorte de raie, repéré pour la première fois en Orient.

La biodiversité des fonds sous-marins libanais est extrêmement riche et a permis de recenser plus de 200 nouvelles espèces en Méditerranée. Telles sont les conclusions d'une nouvelle étude effectuée par des organisations internationales et nationales, annoncées hier par le ministre de l'Environnement, Mohammad Machnouk, dans un communiqué.
Le recensement est principalement l'œuvre de l'organisation internationale Oceana qui œuvre pour la préservation des océans. Il a donné des résultats qui ont agréablement surpris les experts : des champs de coraux ont été découverts à une profondeur de 80 mètres, ainsi qu'un grand regroupement d'éponges. Les experts ont été surpris de découvrir certaines espèces de poissons qu'ils ne croyaient pas présentes dans ces eaux, comme le pocheteau au long nez (Dipturus oxyrinchus), une sorte de raie, repéré pour la première fois en Orient, ainsi que le requin lanterne qu'on n'avait jamais vu auparavant en Méditerranée.
Selon le ministre, ce recensement a été effectué à la demande du ministère de l'Environnement et en partenariat avec lui, du 3 au 28 octobre, sachant que l'étude a porté sur des régions libanaises auxquelles personne ne s'était intéressé auparavant de ce point de vue : la baie de Chekka-Batroun, la baie de Jounieh, la baie de Beyrouth et une baie au sud de Saïda. Les experts ont atteint une profondeur de 1 050 mètres, s'intéressant particulièrement aux systèmes de canyons marins qui se caractérisent par une grande complexité en Méditerranée. Les résultats de ce recensement permettront de mettre au point une carte des zones sous-marines qui pourraient être classées comme des aires protégées, bénéficiant des directives du ministère pour une gestion durable des écosystèmes et de la biodiversité marine.
Le projet a été financé par l'organisation Mava et réalisé par le ministère avec Oceana et d'autres partenaires, notamment le Centre d'études marines du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS), le CAR/ASP (Centre d'activités régionales pour les aires spécialement protégées) – une organisation régionale des parties contractantes à la Convention de Barcelone (pour la protection de la Méditerranée) basée en Tunisie –, l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue).

La biodiversité des fonds sous-marins libanais est extrêmement riche et a permis de recenser plus de 200 nouvelles espèces en Méditerranée. Telles sont les conclusions d'une nouvelle étude effectuée par des organisations internationales et nationales, annoncées hier par le ministre de l'Environnement, Mohammad Machnouk, dans un communiqué.Le recensement est principalement...

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