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Économie - Dieselgate

L’UE ouvre des dossiers d’infraction contre 7 pays

L’existence du logiciel qui permettait aux moteurs diesel équipés du groupe Volkswagen de fausser les résultats de tests antipollution a été révélée aux États-Unis. Archives AFP

La Commission européenne a ouvert hier, un an après les révélations sur les moteurs truqués de Volkswagen, sept dossiers d'infraction à l'encontre de pays membres, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni, pour avoir manqué d'appliquer des sanctions. « Le respect de la loi est d'abord et avant tout le devoir des constructeurs automobiles. Mais les autorités nationales au sein de l'UE doivent s'assurer que les constructeurs obtempèrent effectivement », a déclaré la commissaire européenne à l'Industrie Elzbieta Bienkowska, citée dans un communiqué.
Mi-septembre, interrogée par les députés de la commission d'enquête du Parlement européen sur les mesures d'émissions automobiles de gaz polluants, la commissaire avait promis de lancer ces procédures. L'exécutif européen a donc adressé des lettres de mise en demeure, première étape dans la procédure, donnant deux mois aux États incriminés pour répondre aux accusations. Si elle est poussée jusqu'à son terme, une procédure d'infraction peut aboutir à des sanctions financières.
La Commission reproche à l'Allemagne, au Royaume-Uni, au Luxembourg et à l'Espagne, quatre pays dont les autorités nationales ont accordé des certificats d'homologation à des véhicules fraudeurs du groupe Volkswagen, de ne pas avoir appliqué des sanctions au constructeur allemand pour avoir truqué ses moteurs. En outre, Bruxelles estime que l'Allemagne et le Royaume-Uni « ont violé la loi en refusant de divulguer, à la demande de la Commission, toutes les informations techniques collectées dans le cadre de leurs enquêtes nationales sur de possibles irrégularités dans les émissions d'oxyde d'azote (NoX) sur des véhicules du groupe Volkswagen et d'autres constructeurs sur leurs territoires ».
L'existence du logiciel qui permettait aux moteurs diesel équipés du groupe Volkswagen de fausser les résultats de tests antipollution a été révélée aux États-Unis. Le groupe allemand a ensuite reconnu que 11 millions de véhicules dans le monde étaient dotés d'un tel dispositif trompeur, dont 8,5 millions en Europe.
Outre l'Allemagne et le Royaume-Uni, des enquêtes nationales sur les émissions de gaz polluants de véhicules diesel ont été lancées en France et en Italie.
(Source : AFP)

La Commission européenne a ouvert hier, un an après les révélations sur les moteurs truqués de Volkswagen, sept dossiers d'infraction à l'encontre de pays membres, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni, pour avoir manqué d'appliquer des sanctions. « Le respect de la loi est d'abord et avant tout le devoir des constructeurs automobiles. Mais les autorités nationales au sein de...

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