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Liban

Le 22 novembre célébré place Fontenoy et rue Copernic, à Paris

L’assistance, place Fontenoy.

Les célébrations du 22 novembre à Paris ont débuté la semaine dernière par une grande réception donnée, place Fontenoy, par l'ambassadeur Khalil Karam, délégué permanent du Liban auprès de l'Unesco.

Devant une foule de personnalités françaises, libanaises et les chefs des missions diplomatiques en France auprès de l'organisation internationale, l'ambassadeur Karam a relevé le caractère « exceptionnel » de l'indépendance cette année, « du fait de l'élection récente du président de la République, Michel Aoun ». Il a notamment relevé que l'avènement du nouveau chef de l'État constitue « un signe d'espoir sur la voie de la consolidation de l'unité nationale après les dures épreuves subies par le pays du Cèdre ».
M. Karam a invité les Libanais et leurs amis dans le monde à œuvrer en vue de la consolidation de notre indépendance pour que le Liban reste un haut lieu des libertés dans la région et que ses fils établis dans le monde entier continuent à incarner ces libertés et les valeurs de leur République.
Toujours à l'occasion de la fête de l'Indépendance, le chargé d'affaires du Liban Ghady el-Khoury et son épouse ont offert dans les salons de l'ambassade du Liban, rue Copernic, une réception en présence d'une foule de personnalités françaises et étrangères, ainsi que des membres de la communauté libanaise de l'Hexagone.
Avec à ses côtés Matthias Fekl, secrétaire d'État auprès du Quai d'Orsay chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger, M. Khoury a prononcé un discours soulignant que « notre fête nationale revêt cette année une importance particulière du fait de la récente élection du président Aoun à la magistrature suprême, après deux ans et demi de blocage institutionnel, et de la nomination de Saad Hariri pour diriger le nouveau gouvernement sous le signe de l'union nationale ». Cette élection, a-t-il ajouté, « envoie un message d'espoir et de confiance dans l'avenir pour les Libanais du pays et les communautés libanaises à l'étranger ».
Il a rappelé que c'est là le premier message adressé par le président Aoun à ses compatriotes et soulignant ses priorités, « à savoir le respect de l'accord de Taëf et un programme de remise en état des services publics, notamment la distribution de l'eau et de l'électricité, mais aussi la sauvegarde de l'environnement, autant d'éléments susceptibles d'assurer une vie digne à tous nos concitoyens ».
M. Fekl a répondu par un mot de circonstance dans lequel il a réaffirmé le soutien le plus ferme de son pays au Liban, assurant que la France se tiendra toujours à ses côtés et qu'elle contribuera « d'une manière significative à son relèvement après l'élection du président Aoun ».
Notons la présence rue Copernic de la patronne du Front national, Marine Le Pen, invitée comme tous les chefs de parti par le chargé d'affaires libanais. Mme Le Pen a jugé bon de s'attarder dans les locaux de l'ambassade, avec force selfies, n'écartant pas l'idée de se rendre au Liban.

Les célébrations du 22 novembre à Paris ont débuté la semaine dernière par une grande réception donnée, place Fontenoy, par l'ambassadeur Khalil Karam, délégué permanent du Liban auprès de l'Unesco.
Devant une foule de personnalités françaises, libanaises et les chefs des missions diplomatiques en France auprès de l'organisation internationale, l'ambassadeur Karam a relevé le...

commentaires (1)

Au sujet de la présence de madame Le Pen, il y a lieu de se demander quelle est la position du Liban officiel après la publication d'une sorte de "photo de famille" où l'on voit les membres de l'ambassade entourant la présidente du FN. La photo n'a rien d'un selfie. L'ambassade étant le visage du Liban en France, faut-il en déduire que le pays a choisi officiellement son camp pour la présidentielle française? Sinon, il est urgent que le Liban, désormais doté d'un président, donne ses instructions aux ambassades et recadre sévèrement un tel dérapage.

Marionet

07 h 52, le 24 novembre 2016

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Commentaires (1)

  • Au sujet de la présence de madame Le Pen, il y a lieu de se demander quelle est la position du Liban officiel après la publication d'une sorte de "photo de famille" où l'on voit les membres de l'ambassade entourant la présidente du FN. La photo n'a rien d'un selfie. L'ambassade étant le visage du Liban en France, faut-il en déduire que le pays a choisi officiellement son camp pour la présidentielle française? Sinon, il est urgent que le Liban, désormais doté d'un président, donne ses instructions aux ambassades et recadre sévèrement un tel dérapage.

    Marionet

    07 h 52, le 24 novembre 2016

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