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Une nouvelle candidature de Merkel fait de moins en moins de doute

Les dirigeants de la droite allemande sont de plus en plus persuadés qu'Angela Merkel briguera un quatrième mandat de chancelière en septembre 2017 en dépit du recul de sa popularité sous l'effet de la crise migratoire.

Au pouvoir depuis 2005, la présidente de l'Union chrétienne démocrate (CDU), qui est âgée de 62 ans, réserve pour l'heure sa décision, qu'elle annoncera "en temps voulu".

En septembre, alors que son parti subissait de graves revers dans deux élections régionales, dans le land de Mecklembourg-Poméranie occidentale et dans la ville-Etat de Berlin, elle a déclaré qu'elle était toujours motivée par sa tâche.

Pour Peter Tauber, secrétaire général de la CDU, aucune personnalité autre que la chancelière ne devrait briguer la tête du parti lors du congrès prévu en décembre et, par voie de conséquence, sa succession à la tête du gouvernement fédéral.

"Pour ce que j'en sais, nul autre ne se prépare à briguer ce poste", a-t-il dit dans une interview publiée dimanche par le Tagesspiegel.

L'actuelle ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, souvent présentée comme possible successeur, a déclaré pour sa part lors d'une réunion lundi avec des commandants militaires qu'elle espérait poursuivre sa tâche ministérielle au-delà des élections de septembre 2017.

Quant à Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre-présidente du land de la Sarre interrogée sur la présidence de la CDU, elle a répondu: "Il y aura une candidate" et ajouté que celle-ci serait élue avec une confortable majorité.

La crise des migrants, et le rejet par une partie de l'opinion allemande de sa politique d'ouverture, a fait chuter la popularité de Merkel, passée à 45% de bonnes opinions, son plus bas niveau en cinq ans, et entraîné un recul de la CDU dans les intentions de vote.

La chancelière a depuis modifié son discours, reconnaissant que son gouvernement s'était insuffisamment préparé à l'accueil de centaines de milliers de réfugiés en 2015 et répudiant sa phrase-slogan "Wir schaffen das" ("Nous y arriverons") qu'elle a longtemps opposée aux doutes de l'opinion sur les capacités de la société allemande à intégrer ces nouveaux arrivants.

Selon un sondage Infratest Dimap publié le 6 octobre, sa cote de popularité s'est redressée depuis lors, 54% des Allemands interrogés se déclarant satisfaits de son travail.

Les dirigeants de la droite allemande sont de plus en plus persuadés qu'Angela Merkel briguera un quatrième mandat de chancelière en septembre 2017 en dépit du recul de sa popularité sous l'effet de la crise migratoire.
Au pouvoir depuis 2005, la présidente de l'Union chrétienne démocrate (CDU), qui est âgée de 62 ans, réserve pour l'heure sa décision, qu'elle annoncera "en temps...