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Irano-britannique détenue en Iran : Londres doit faire davantage, demande son mari

Le mari de l'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, emprisonnée en Iran et accusée d'avoir participé en 2009 à un "mouvement de sédition", a appelé jeudi le gouvernement de Theresa May à accentuer ses efforts pour tenter d'obtenir sa libération. Détenue depuis le 3 avril, la jeune femme, employée de la fondation Thomson Reuters, a été condamnée le mois dernier à cinq ans de prison.

Jeudi, le groupe de travail de l'Onu sur la détention arbitraire a estimé que son arrestation et sa détention constituaient une violation de plusieurs articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Vu les risques que fait courir son emprisonnement sur sa santé, son intégrité physique et le bien-être de son enfant de deux ans, l'organisme onusien a recommandé sa "libération immédiate".

Saluant une décision "vraiment importante", son mari Richard Ratcliffe a demandé au gouvernement britannique d'oeuvrer en ce sens. Mais il a également craint que la jeune femme ne soit l'instrument d'une tentative de provocation politique. "Je crois que le Royaume-Uni tente de ne pas y répondre et qu'il est pris entre ceux en Iran qui promeuvent l'amitié et ceux qui veulent l'empêcher", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse dans la capitale britannique.

Mais Londres, a-t-il regretté, fait preuve d'"un silence assourdissant". Le gouvernement britannique de la conservatrice Theresa May a exprimé sa préoccupation quant à la détention de la jeune femme mais sans critiquer directement Téhéran.

L'Iran et le Royaume-Uni ont achevé ces dernières semaines de normaliser leurs relations diplomatiques avec l'annonce d'un échange d'ambassadeurs, cinq ans après la fermeture de leurs ambassades respectives, et dans la foulée de l'accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les grandes puissances.

Le mari de l'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, emprisonnée en Iran et accusée d'avoir participé en 2009 à un "mouvement de sédition", a appelé jeudi le gouvernement de Theresa May à accentuer ses efforts pour tenter d'obtenir sa libération. Détenue depuis le 3 avril, la jeune femme, employée de la fondation Thomson Reuters, a été condamnée le mois dernier à cinq ans de...