L'ancien ministre Ibrahim Chamseddine a exprimé hier son rejet du package deal sur la présidentielle proposé par le président du Parlement Nabih Berry, estimant que tout candidat qui accepte un arrangement préalable à l'échéance viole la Constitution.
« Il est inadmissible pour toute personne qui brigue le poste de président de la République de s'impliquer dans des engagements secrets préliminaires transgressant la Constitution, et de s'engager ensuite par serment devant les Libanais à respecter cette loi suprême », a martelé M. Chamseddine, dans une déclaration. « Chaque candidat qui s'estime doté de capacités et d'un sens du respect suffisants pour être le président de tous les Libanais et non assujetti à une partie d'entre eux devrait se présenter au Parlement où les présidents sont censés être élus en plein jour », a-t-il préconisé.
Pour étayer sa position à l'égard de l'échéance présidentielle, M. Chamseddine a affirmé que « tous les Libanais, notamment ceux de la communauté chiite, réclament une République à part entière et un État unifié, comme l'ont voulu l'imam Moussa Sadr et le cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, qui ont toujours refusé une ghettoïsation confessionnelle dissimulée ».
Usant d'une métaphore, l'ancien ministre a enfin lancé un appel à « naviguer immédiatement dans le fleuve de la Constitution et (à) s'attacher aux règles constitutionnelles relatives à l'élection d'un chef de l'État », estimant que « c'est cette voie qui fera parvenir le pays au port de la sécurité et de la stabilisation des institutions ».
Liban
« Un candidat qui concocte un arrangement préalable viole la Constitution », s’insurge Chamseddine
OLJ / le 11 octobre 2016 à 00h00
Enfin je trouve un libanais et en plus ex-ministre qui s’exprime pour le bien du LIBAN ! Les autres ne veulent que le bien de leur être ....
07 h 55, le 17 octobre 2016