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Liban

Kassem : Des législatives en vertu de la loi de 1960 porteront préjudice à ceux qui veulent la maintenir

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a plaidé en faveur d'une nouvelle loi électorale, juste et proportionnelle, pour permettre à tous les groupements politiques d'être représentés au sein des institutions.
Le cheikh Kassem qui s'exprimait samedi à Baalbeck a estimé que « la représentation issue d'une loi majoritaire est amplifiée, et non réelle, et donne lieu à des rouleaux compresseurs ». « Des législatives qui se tiendraient en vertu de la loi de 1960 porteront préjudices à ceux qui veulent la maintenir en vigueur, puisque les alliances ont changé », a-t-il souligné avant d'ajouter : « Tout parti qui avait un grand bloc perdra au moins 10 députés suite au changement des alliances. » « Il vaut mieux voter une loi qui améliorerait la représentation, au lieu de conserver une formule qui ne donnera pas une bonne représentation, et préfigurera de nouveaux accords », a noté le cheikh Kassem.
Concernant la crise syrienne, le numéro deux du Hezbollah a estimé qu'il n'y a pas de solution à ce dossier à court terme. Selon lui, « la guerre est encore longue parce que les États-Unis ne veulent pas y mettre un terme ». Pour le cheikh Kassem, « les Américains ne pourront pas vaincre dans cette guerre, tout comme ils ne pourront pas en supporter l'échec, c'est pour cette raison qu'ils ont ajourné les solutions, dans l'attente de la nouvelle administration ».
Sur un autre plan, le cheikh Kassem a écarté la possibilité d'une prochaine guerre avec Israël. « En dépit de tous ses préparatifs et de ses menaces d'une prochaine guerre, l'État hébreu est conscient que sa défaite est assurée, d'autant plus que la résistance est prête, en dépit de sa lutte contre les takfiristes en Syrie », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a plaidé en faveur d'une nouvelle loi électorale, juste et proportionnelle, pour permettre à tous les groupements politiques d'être représentés au sein des institutions.Le cheikh Kassem qui s'exprimait samedi à Baalbeck a estimé que « la représentation issue d'une loi majoritaire est amplifiée, et non réelle, et...

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