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Liban

Antonia Moawad : « Je veux donner en retour et aider mon pays »

Antonia Moawad, originaire du Metn, est consciente des horizons que la bourse lui a ouvert.

Antonia Moawad a 21 ans. Elle est originaire de Beit el-Chaar dans le Metn. Elle s'est spécialisée en génie électrique. « C'est à partir de la classe de 6e que j'ai commencé à étudier dans les écoles publiques. Je me rappelle d'une prof de maths qui ne m'aimait pas parce que je lui corrigeais tout le temps ses explications... Mon père a fait des études d'avocat et ma mère de chimie. J'ai deux sœurs et un frère. Tous très brillants. Nos parents nous aidaient dans nos devoirs. Mon père, qui n'a jamais terminé son stage d'avocat, travaillait dans une entreprise spécialisée dans la dératisation et la désinsectisation », dit-elle.
Le frère aîné d'Antonia est ingénieur. Ayant bénéficié d'une bourse postdoctorale de l'Université libanaise, il vit actuellement en France. Sa sœur benjamine est à sa première année de génie à l'UL. Elle a également une sœur diplômée en psychologie et éducation qui a décidé d'entrer dans les ordres.
« Quand j'étais en classe de seconde, je rêvais de faire du piano. J'ai donné des leçons particulières et ma mère m'a un peu aidée. Il m'a fallu deux ans pour acheter un piano d'occasion, en donnant des leçons particulières. Aujourd'hui, à l'AUB, je fais partie du Music Club. Comme j'ai accès à toutes les activités sur le campus, j'ai découvert que j'aimais le sport et là je me prépare pour le Marathon de Beyrouth », raconte-t-elle.
Antonia Moawad fait partie de plusieurs clubs de l'université. Elle a bénéficié d'un stage professionnel en Californie et elle est la meilleure de sa classe.
« Cette bourse a changé toute ma vie, m'a ouvert plein d'horizons, des possibilités », dit-elle.
N'a-t-elle pas eu du mal à s'adapter à un nouvel environnement, de nouveaux camarades, une société plus nantie que la sienne ?
« Nous, ceux qui venons de milieux modestes, nous avons beaucoup plus d'ambition. Mes camarades prennent plus leur temps. Moi par exemple je choisis plus d'UV qu'eux par semestre. Je n'ai pas de temps à perdre... Au début, ils ne savaient pas que j'étais boursière. Maintenant tout le monde me prend en exemple. Certains aussi m'ont encouragée », dit-elle.
Antonia Moawad ne veut pas s'établir à l'étranger. « J'aime le Liban. Je veux et j'espère pouvoir améliorer la situation selon mes capacités. J'ai eu de la chance d'avoir cette bourse. Il faut que je donne en retour. Et puis, avec les technologies actuelles, on peut travailler à distance. Cette expérience a changé ma vie et mes perspectives. J'ai eu des opportunités que d'autres personnes issues de mon milieu n'ont pas eues et j'en suis reconnaissante », souligne-t-elle en conclusion.

Antonia Moawad a 21 ans. Elle est originaire de Beit el-Chaar dans le Metn. Elle s'est spécialisée en génie électrique. « C'est à partir de la classe de 6e que j'ai commencé à étudier dans les écoles publiques. Je me rappelle d'une prof de maths qui ne m'aimait pas parce que je lui corrigeais tout le temps ses explications... Mon père a fait des études d'avocat et ma mère de chimie....

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