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Présidentielle : un éventuel soutien de Hariri à Aoun serait "une nouvelle erreur stratégique", prévient Rifi

Le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi, a réaffirmé jeudi soir qu'il n'avait plus aucun contact direct ou indirect avec le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, dont il était l'allié, et a affirmé qu'un éventuel soutien de l'ex-Premier ministre à la candidature de Michel Aoun à la présidence serait une "nouvelle erreur stratégique".

"Il n'y a aucun contact direct ou indirect avec Saad Hariri, et le problème est dû au fait qu'il est entouré du ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, ainsi que de ses conseillers Ghattas Khoury et Nader Hariri", a confié M. Rifi, lors d'un débat télévisé.

Le ministre démissionnaire de la Justice s'est détaché de la mouvance haririenne suite au soutien que l'ancien Premier ministre a accordé au chef des Marada, Sleiman Frangié, qui se présente à l'élection présidentielle. M. Frangié n'a jamais caché ses relations solides avec le président syrien Bachar el-Assad, dont M. Rifi est un farouche opposant.

Commentant un éventuel soutien de Saad Hariri à la candidature du fondateur du Courant patriotique libre Michel Aoun à la présidence, Achraf Rifi a estimé qu'un tel soutien serait "une nouvelle erreur stratégique".

Michel Aoun et Sleiman Frangié, en froid depuis plusieurs mois en raison de leurs rivalités au niveau de la présidentielle, sont tous deux issu du camp du 8 Mars qui gravite autour du Hezbollah.

La magistrature suprême est vacante depuis le 25 mai 2014.

Le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi, a réaffirmé jeudi soir qu'il n'avait plus aucun contact direct ou indirect avec le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, dont il était l'allié, et a affirmé qu'un éventuel soutien de l'ex-Premier ministre à la candidature de Michel Aoun à la présidence serait une "nouvelle erreur stratégique".
"Il n'y a aucun contact direct ou...