Rechercher
Rechercher

Liban

La mise en garde de Frangié

« Si Saad Hariri s'entend avec (Michel) Aoun et endosse sa candidature pour la présidence de la République, il aura le même résultat que lorsque le président (Amine) Gemayel avait nommé Aoun à la tête du gouvernement, en 1988. » C'est ainsi que le chef des Marada, le député Sleiman Frangié, a réagi hier, sur son compte Twitter, à l'éventualité d'un accord entre le chef du courant du Futur et le chef du bloc du Changement et de la Réforme sur la présidentielle.
Au crépuscule de son mandat, en septembre 1988, le président de la République sortant, Amine Gemayel, avait, au terme de tentatives infructueuses de former un gouvernement politique, nommé le général Aoun, alors commandant en chef de l'armée, à la tête d'un cabinet militaire de transition. Les trois généraux sunnite, chiite et druze avaient démissionné le soir même du nouveau gouvernement, contesté au demeurant par Sélim Hoss, qui était aussitôt revenu sur la démission du Premier ministre assassiné, Rachid Karamé, pour diriger un second cabinet dans la région ouest du pays. Le pays s'était donc retrouvé plongé dans une crise de nature institutionnelle, avec deux gouvernements ennemis, suivie de deux guerres.

« Si Saad Hariri s'entend avec (Michel) Aoun et endosse sa candidature pour la présidence de la République, il aura le même résultat que lorsque le président (Amine) Gemayel avait nommé Aoun à la tête du gouvernement, en 1988. » C'est ainsi que le chef des Marada, le député Sleiman Frangié, a réagi hier, sur son compte Twitter, à l'éventualité d'un accord entre le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut