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Liban

Ils ont dit... sur la présidentielle et l’escalade aouniste

* Simon Abiramia, député, membre du bloc du Changement et de la Réforme, à la conférence annuelle du CPL pour l'Amérique du Nord à Montréal (Canada) : « Le Courant patriotique libre ne pliera pas, ni ne capitulera. Le CPL a déjà tenté le dialogue, mais il est aujourd'hui las des slogans pompeux et du suivisme aveugle et absolu. Nous allons donc ouvrir la route (du palais présidentiel, ndlr) de Baabda à celui qui mérite de s'y trouver, celui que les chrétiens et les Libanais ont choisi comme leader, à savoir le général Michel Aoun. »


* Georges Adwan, vice-président des Forces libanaises, député, recevant la secrétaire générale de la LADE, Zeina Hélou : « Notre principal combat est mené contre la corruption. C'est dans ce cadre que nous entendons militer jusqu'au bout pour une nouvelle loi électorale, qui serait non seulement dans l'intérêt des chrétiens, mais de tous les Libanais. Son approbation pourrait en outre ouvrir une brèche dans le mur de la crise actuelle. Elle pourrait aussi paver la voie à l'élection d'un chef de l'État et limiter par conséquent l'escalade politique. »


* Wehbé Katicha, conseiller du président des Forces libanaises, Samir Geagea, à l'agence al-Markaziya : « Je ne pense pas que le retour à Beyrouth de Saad Hariri changera quelque chose à la situation avant la prochaine séance électorale (demain, ndlr). Il est donc déplacé de renvoyer la balle dans le camp du courant du Futur, surtout que ceux qui paralysent l'élection sont ceux qui boycottent les séances électorales. Nous tentons de convaincre Michel Aoun de persuader le Hezbollah de lever son boycottage, mais il semble que cette affaire nous dépasse désormais. Indépendamment de l'accord de Meerab, nous avons une méthode différente de celle du CPL. Ainsi préférons-nous ne pas recourir à l'option de la rue pour des affaires relativement minimes, comme des nominations ponctuelles. »

* Hussein Hajj Hassan, ministre de l'Industrie, lors d'une cérémonie de remise de diplômes dans la Békaa-Nord : « Le Liban traverse une phase de tensions (...) qui impose plus de clairvoyance et un dialogue plus actif qui soit dans l'intérêt des institutions. Sans un gouvernement à même d'assumer ses responsabilités, sans un Parlement qui légifère, et sans un président de la République qui gère les dossiers urgents qui s'accumulent, les crises iront en s'amplifiant. »


* Nawaf Moussaoui, député, membre du bloc du Hezbollah, lors d'une cérémonie du Hezbollah à Tyr : « Nous voulons préserver le Liban des bains de sang dans la région, mais encore faut-il que la stabilité se fonde sur une entente politique solide, laquelle n'a malheureusement pas encore pris forme. Cela suscite une série de questions sur les jours à venir... C'est pourquoi nous réitérons notre appel au dialogue sous toutes ses formes, à l'adresse de toutes les parties politiques. »


* Michel Moussa, député, membre du bloc de Nabih Berry, à la radio Voix du peuple : « Les contacts se poursuivent pour une sortie de crise, en dépit de l'absence d'indices réels d'accords prochains. Le président de la Chambre, Nabih Berry, déploie tous ses efforts pour une solution à la crise présidentielle dans le cadre d'un package-deal complet. Du reste, le recours à la rue se concilie mal avec une éventuelle solution. »


* Alice Chaptini, ministre des Déplacés : « Le recours à la rue ne changera rien à l'état des choses, mais ne fera qu'épuiser les gens et miner leurs nerfs (...), sans compter que la crise politique aiguë que traverse le pays exige plus de vigilance à l'égard de tout ce qui pourrait affecter la stabilité interne (...). Il serait souhaitable que le ministre concerné (qui s'estime lésé par l'exercice du gouvernement, ndlr) exerce ses prérogatives et assume ses responsabilités dans le cadre de la loi. Si toutefois l'escalade a pour objectif d'exercer une pression sur le dossier de la présidentielle, cette entreprise a elle aussi sa place en dehors de la rue, à savoir dans l'hémicycle où il faut laisser le jeu démocratique prendre son cours. »


* Rami el-Rayess, responsable des médias au sein du Parti socialiste progressiste : « Contrairement à ce qui se dit, il n'y a pas de signes d'une éclaircie prochaine au niveau de la présidentielle. L'obstination règne sur les choix de certaines parties politiques, sous le thème du partenariat et du pacte national. Il est désolant que le général Michel Aoun n'ait pas saisi l'opportunité offerte par le député Walid Joumblatt lorsque celui-ci a pris une position positive à l'égard de sa candidature. »


* Ahmad Fatfat, député, membre du bloc du Futur, dans un entretien à l'agence al-Markaziya : « La prochaine séance électorale (prévue demain, ndlr) sera à l'image des précédentes, tant que le Hezbollah persiste dans le blocage. Il ne revient pas à Saad Hariri (chef du courant du Futur, ndlr) de faire bouger la présidentielle, mais au Hezbollah : si celui-ci souhaite réellement faire élire un chef de l'État, qu'il se rende à l'hémicycle pour qu'on finisse de cette crise. Le Courant patriotique libre est lui aussi en partie responsable du maintien du vide, étant donné qu'il s'abstient, selon ses termes, de dénoncer nommément le responsable véritable de sa non-élection à la magistrature suprême. Il est erroné et injuste de renvoyer à Saad Hariri la responsabilité de la crise, à l'heure où tout le monde sait que la clé du déblocage est entre les mains du Hezbollah. En tout cas, il est certain que le chef des Forces libanaises Samir Geagea sera le premier à regretter l'élection de Michel Aoun, si celle-ci a lieu. Mais tant que les crispations dominent la situation politique, la meilleure chose qu'on puisse faire pour éviter le pire serait de maintenir le statu quo. »

* Simon Abiramia, député, membre du bloc du Changement et de la Réforme, à la conférence annuelle du CPL pour l'Amérique du Nord à Montréal (Canada) : « Le Courant patriotique libre ne pliera pas, ni ne capitulera. Le CPL a déjà tenté le dialogue, mais il est aujourd'hui las des slogans pompeux et du suivisme aveugle et absolu. Nous allons donc ouvrir la route (du palais...

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