Salam à l'Onu : Le Liban n'est pas une terre d'asile

Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a rappelé jeudi devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York que le Liban n'est pas une terre d'asile, et que la présence des déplacés syriens sur son territoire est temporaire.

"La crise en Syrie a fait porter au Liban un fardeau qu'il ne peut pas supporter : nous accueillons dans notre pays (...) un nombre de réfugiés qui représente le tiers de notre population (...) et nous sommes déçus de la réponse internationale à cette crise, notamment en ce qui concerne nos besoins en tant que pays d'accueil", a déclaré M. Salam, lors d'un discours devant l'AG.

"Le Liban appelle l'Onu à adopter une vision globale pour un retour digne et sûr dans des zones sécurisées à l'intérieur de la Syrie des déplacés syriens se trouvant sur notre territoire, et que cette vision se transforme en un plan qui soit mis en application le plus tôt possible. En attendant, nous insistons une nouvelle fois sur le caractère temporaire de la présence des déplacés syriens au Liban, et notre pays n'est pas une terre d'asile mais une patrie définitive pour ses citoyens", a-t-il ajouté.

Le Liban accueille un peu plus d'un million de déplacés syriens inscrits auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Dans un entretien télévisé accordé à la chaîne al-Arabiya, M. Salam avait fait savoir que le Liban était contre l'intégration des réfugiés syriens sur son territoire.