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Liban - Crise

Empêcher l’élection d’un président porte atteinte aux « droits des chrétiens », affirme Harb

Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a tiré à boulets rouges hier, quoique de manière implicite, contre le Courant patriotique libre, qu'il a accusé de paralyser le pays.
« Il est regrettable de voir que la paralysie de la Constitution, les obstacles devant l'élection d'un chef de l'État et le sabotage des institutions sont devenus des armes politiques aux mains d'un camp politique déterminé, qui cherche à imposer aux Libanais un seul candidat à la présidence, au risque de prolonger la vacance présidentielle et de paralyser le système politique tout entier », a déclaré M. Harb lors d'une conférence de presse tenue dans son bureau au ministère.
« Ce qui rend la situation encore pire est le recours de certains à la démagogie, à l'incitation à la discorde sectaire rien que pour la réalisation d'intérêts personnels qui n'ont rien à voir avec les intérêts des Libanais ou des chrétiens », a-t-il lancé. « Ceux qui disent défendre les droits des chrétiens sont ceux qui empêchent l'élection d'un chef de l'État et les nominations sécuritaires et administratives », a-t-il souligné.
Le CPL avait annoncé la suspension de sa participation au gouvernement ainsi qu'à la table du dialogue national, protestant contre ce qu'il estime être une marginalisation des chrétiens dans le partage du pouvoir, portant atteinte au pacte national.
« Prétendre que l'élection d'un président de la République autre que leur candidat constituerait une atteinte aux droits des chrétiens, et prétendre que la nomination d'un nouveau chef de l'armée ou la prorogation du mandat du chef actuel constitueraient une autre atteinte à ces droits est faux », a lancé M. Harb avant d'affirmer que « ceux qui portent atteinte aux droits des chrétiens sont justement ceux qui usent de ce prétexte pour faire semblant qu'il s'agit de concurrence et de conflits entre chrétiens et musulmans ».
Sur un autre plan, le ministre a réaffirmé qu'il avait annoncé à plusieurs reprises son désir de démissionner du gouvernement, mais a finalement renoncé à le faire « pour ne pas contribuer à une plus grande paralysie des institutions ».

Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a tiré à boulets rouges hier, quoique de manière implicite, contre le Courant patriotique libre, qu'il a accusé de paralyser le pays.« Il est regrettable de voir que la paralysie de la Constitution, les obstacles devant l'élection d'un chef de l'État et le sabotage des institutions sont devenus des armes politiques aux mains d'un camp...

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