Le reportage de notre partenaire, France 24
Contrôlée par le groupe Etat islamique depuis 2013, la localité syrienne de Jarablous avait été facilement libérée le 24 août par des rebelles syriens soutenus par des chars et des avions de combat turcs, au premier jour de l'opération militaire turque "Bouclier de l'Euphrate", dans le nord de la Syrie, visant à la fois les jihadistes et les milices kurdes.
Mais dans cette localité de 30.000 habitants, qui constituait l'un des points de passage contrôlé par l'EI à la frontière avec la Turquie, les murs portent encore la marque de l'organisation jihadiste. Et les femmes de Jarablous gardent, elles, de profondes séquelles.
"On a peur qu'ils ressurgissent. On est toujours terrifiées. Cela faisait deux ans qu'ils nous asphyxiaient", raconte l'une d'elles. "Les jihadistes nous interdisaient de montrer nos yeux et nos mains. Nous n'avions pas le droit de porter des bijoux (...) Le voile intégral était obligatoire à partir de 9 ans", raconte une autre.
La perte de la zone frontalière syro-turque prive l'EI de points de passage pour les recrues et l'approvisionnement depuis la Turquie, même si l'organisation ultraradicale sunnite contrôle encore de larges pans de territoires en Syrie et en Irak.
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Contrôlée par le groupe Etat islamique depuis 2013, la localité syrienne de Jarablous avait été facilement libérée le 24 août par des rebelles syriens soutenus par des chars et des avions de combat turcs, au premier jour de l'opération militaire turque "Bouclier de l'Euphrate", dans le nord de la Syrie, visant à la fois...
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