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Pas de "plan B" pour régler le conflit dans l'est de l'Ukraine, avertit le ministre français des AE

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a averti mercredi l'Ukraine qu'il n'y avait pas de "plan B" pour mettre fin au conflit meurtrier dans l'est de l'Ukraine, à part les accords de paix de Minsk.

"Il n'y a pas d'alternative, il n'y a pas de plan B. Les accords de Minsk doivent être mis en oeuvre", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Kiev, en compagnie de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

M. Ayrault a espéré la conclusion la semaine prochaine d'un accord sur le début d'un désengagement dans trois zones pilotes dans l'est de l'Ukraine. "C'est une étape importante. J'espère que ce sera une réussite si chacun y met du sien", a-t-il dit.

Le ministre a également insisté sur la nécessité d'organiser des élections locales dans l'est de l'Ukraine, où le conflit entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses a fait plus de 9.500 morts depuis son déclenchement en avril 2014. "Une autre condition (pour réussir, ndlr) c'est la présentation du projet de loi ukrainien sur les élections locales et le statut du Donbass", a-t-il indiqué.

Les accords de paix, signés à Minsk en février 2015, prévoient une série de mesures politiques et économiques pour mettre fin au conflit. L'ensemble des mesures, notamment des élections dans les zones séparatistes, n'a cependant toujours pas été mis en place et Ukrainiens et Russes s'en rejettent la responsabilité.

Les Ukrainiens doivent notamment modifier leur Constitution pour donner davantage d'autonomie aux régions rebelles et organiser ces élections. Ces mesures provoquent de vifs débats à Kiev où elles sont considérées comme un moyen de légaliser de facto le séparatisme et de déstabiliser le reste de l'Ukraine.
Les Occidentaux considèrent les élections comme un moyen de réintégration politique des territoires séparatistes.

Kiev insiste par ailleurs sur le fait que de telles élections ne peuvent avoir lieu avant le retrait total des armes et des troupes étrangères et tant que l'Ukraine n'aura pas repris le contrôle total de sa frontière avec la Russie, dont 400 km sont actuellement aux mains des rebelles et par où transitent, selon Kiev et les Occidentaux, armes et militaires à partir de la Russie.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a averti mercredi l'Ukraine qu'il n'y avait pas de "plan B" pour mettre fin au conflit meurtrier dans l'est de l'Ukraine, à part les accords de paix de Minsk."Il n'y a pas d'alternative, il n'y a pas de plan B. Les accords de Minsk doivent être mis en oeuvre", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Kiev, en...