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Moyen Orient et Monde - Terrorisme

Quinze ans après, les USA commémorent le traumatisme du 11-Septembre

Obama rappelle qu'« el-Qaëda ou l'EI savent qu'ils ne pourront jamais vaincre une nation aussi forte que l'Amérique ».

Des pompiers se préparant à commémorer les 15 ans des attentats du 11-Septembre. Drew Angerer/Getty Images/AFP

Les États-Unis ont marqué hier dans le recueillement le quinzième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, traumatisme encore présent dans tous les esprits.
Le président Barack Obama a observé une minute de silence à l'abri des caméras dans le Bureau ovale à la Maison-Blanche, avant de se rendre au Pentagone pour une cérémonie en compagnie du secrétaire à la Défense Ashton Carter et du chef d'état-major interarmées, le général Joe Dunford. « El-Qaëda ou le groupe État islamique savent qu'ils ne pourront jamais vaincre une nation aussi forte que l'Amérique, alors ils essaient de terroriser en espérant que la peur nous dressera les uns contre les autres », a déclaré M. Obama.
Dans une allusion indirecte aux propositions controversées du candidat républicain Donald Trump, M. Obama a rappelé que des gens « venus de tous les coins du monde, de toutes les couleurs, de toutes les religions » avaient fait de l'Amérique ce qu'elle est aujourd'hui. Le président américain a affirmé que la « diversité » était la force de l'Amérique, y compris face à des menaces comme l'extrémisme islamique.

« La menace a évolué »
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, « la menace a évolué », a encore dit le président américain. « Les terroristes essayent souvent de mener des attaques à plus petite échelle, mais qui restent meurtrières », a-t-il ajouté, évoquant les attentats de Boston, San Bernardino ou Orlando.
Le 11 septembre 2001, 19 pirates de l'air d'el-Qaëda avaient détourné quatre avions pour les précipiter sur les tours du World Trade Center à New York, sur le Pentagone près de Washington et dans la campagne de Pennsylvanie à Shanksville, faisant près de 3 000 morts. Ces attentats marquaient la première attaque étrangère sur le sol métropolitain des États-Unis depuis près de 200 ans. Les États-Unis ont répondu en lançant une « guerre mondiale contre le terrorisme » qui fait rage encore de nos jours. Quelque 75 000 personnes souffrent toujours aujourd'hui de troubles mentaux et physiques liés à ces attaques, dont de nombreux urgentistes ayant respiré des particules cancérigènes en tentant de sauver des vies.
À New York, le silence s'est fait au total six fois pendant la cérémonie à Ground Zero, pour rappeler le déroulement des attaques meurtrières : les deux impacts des avions sur les tours jumelles, les effondrements respectifs de celles-ci, et les impacts des avions au Pentagone et en Pennsylvanie. Les cloches des lieux de culte de New York ont également sonné.
Les noms des quelque 3 000 victimes ont ensuite été rappelés pendant la cérémonie, en présence notamment d'Hillary Clinton et de Donald Trump, les deux candidats à la présidentielle américaine engagés dans une campagne électorale particulièrement acrimonieuse. Donald Trump est l'un des magnats de l'immobilier de Manhattan. Hillary Clinton était sénatrice de New York au moment des attentats. Cette dernière a quitté plus tôt que prévu la cérémonie de Ground Zero pour rejoindre l'appartement de sa fille après avoir eu un « coup de chaud », selon son équipe de campagne (lire par ailleurs). « Le 11 septembre 2001 a touché chaque New-Yorkais, mais les terroristes n'ont pas gagné, parce que 15 ans plus tard nous sommes forts, et nous sommes unis », a écrit le maire de New York Bill de Blasio sur Twitter.

(Source : AFP)

Les États-Unis ont marqué hier dans le recueillement le quinzième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, traumatisme encore présent dans tous les esprits.Le président Barack Obama a observé une minute de silence à l'abri des caméras dans le Bureau ovale à la Maison-Blanche, avant de se rendre au Pentagone pour une cérémonie en compagnie du secrétaire à la...

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