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Liban - Présidentielle

« Désormais, ils ne me trouveront plus », lance Berry

Le chef du législatif, Nabih Berry, a menacé hier la classe politique d’opter pour le choix de la chaise vide.

Après le nouveau report, hier, de la séance électorale consacrée à l'élection d'un président de la République, le président du Parlement, Nabih Berry, a tiré la sonnette d'alarme et menacé les députés d'opter pour la politique de la chaise vide.
« Désormais, ils ne me trouveront plus », a déclaré le chef du législatif dans des propos rapportés par plusieurs médias, laissant entendre qu'il pourrait s'absenter de la séance prochaine prévue le 28 septembre. La menace de la chaise vide, brandie par M. Berry, intervient notamment après le retrait, lundi, du Courant patriotique libre du dialogue national et sa menace de boycotter le gouvernement.
M. Berry, lors de sa rencontre hebdomadaire avec les députés, a commenté la suspension du dialogue national et estimé qu'il s'agit de l'« échec d'une libanisation de la résolution de la crise ». « Ils nous obligent désormais à attendre que la solution vienne de l'étranger », a-t-il lancé.
Il a en outre mis en garde contre la paralysie des institutions. « Le blocage du dialogue est un prélude au blocage du gouvernement », a-t-il dit.
Des sources proches du chef du Parlement indiquent que ce dernier invitera à une nouvelle séance de dialogue s'il sent que les différents protagonistes affichent du sérieux et une volonté de modifier la donne.

Après le nouveau report, hier, de la séance électorale consacrée à l'élection d'un président de la République, le président du Parlement, Nabih Berry, a tiré la sonnette d'alarme et menacé les députés d'opter pour la politique de la chaise vide.« Désormais, ils ne me trouveront plus », a déclaré le chef du législatif dans des propos rapportés par plusieurs médias, laissant...

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