L'Italie s'interrogeait hier sur les raisons d'un bilan de 250 morts, au lendemain du séisme meurtrier qui a réduit à l'état de ruines plusieurs villages dans le centre du pays. La protection civile a communiqué en fin d'après-midi le dernier bilan de cette catastrophe : 250 morts et 365 blessés hospitalisés. Le mystère reste en revanche presque total sur le nombre exact de disparus. La population de ces villages pittoresques et touristiques triple ou quadruple l'été, rendant difficile l'évaluation du nombre de personnes présentes sur les lieux au moment du drame.
Plus de 24 heures après le drame, des questions se posent sur le pourquoi d'un bilan aussi lourd. Le président du Conseil italien Matteo Renzi, interrogé sur ce point, a évoqué une caractéristique de très nombreux villages et bourgs italiens : l'existence de centres historiques datant de plusieurs siècles, « très beaux, mais qui risquent beaucoup plus ».
Reste l'exemple, incompréhensible pour certains, scandaleux pour les autres, de l'école d'Amatrice, rénovée en 2012 pour l'adapter aux normes antisismiques et réduite à l'état de décombres mercredi. Une enquête a d'ailleurs été ouverte pour évaluer d'éventuelles malversations à Amatrice et dans les villages concernés.
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