Ce rapport, fruit d'un an d'enquête, a été transmis au Conseil de sécurité.
M. Lamek a appelé le Conseil "à prendre ses responsabilités", une allusion à des sanctions contre les responsables des attaques chimiques.
Le régime syrien est mis en cause "dans plusieurs cas" d'attaques répertoriés par le rapport, a-t-il souligné.
Le groupe de 24 enquêteurs mandatés par l'ONU, baptisé Joint Investigative Mechanism (JIM, mission d'enquête conjointe), a été mis en place en août 2015 après des attaques au chlore contre trois villages syriens qui avaient fait 13 morts.
Le JIM a été créé conjointement par l'ONU et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Au total, les enquêteurs se sont penchés sur neuf cas d'attaques chimiques, la plupart attribuées par les pays occidentaux aux forces gouvernementales syriennes.
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