« La paix au Liban, l’arme la plus efficace contre Israël », souligne Amal

Le bureau du président de la Chambre, Nabih Berry, a publié hier un communiqué invitant à la participation au « festival national de fidélité envers l'imam Moussa Sadr et ses deux compagnons cheikh Mohammad Yaacoub et le journaliste Abbas Badreddine » qui doit se tenir le 31 août à Tyr. La commémoration de la disparition de Moussa Sadr sera marquée par « des appels à sa libération des griffes du régime révolu de Kadhafi », selon le texte, qui revient en outre sur l'historique du mouvement Amal, « un mouvement qui avait été le pionnier de la lutte en faveur des déshérités (...), le meneur de la résistance contre les agressions israéliennes (...), et dont le fondateur, l'imam Moussa Sadr, a œuvré pour l'unité des musulmans et la consolidation d'une entente entre al-Azhar et Najaf, et qui s'est rendu en Arabie saoudite à cette fin ».
Se démarquant presque de la politique guerrière du Hezbollah, le texte souligne que « le mouvement Amal a toujours considéré la paix au Liban, et l'unité des Libanais, comme l'arme de guerre la plus efficace contre Israël ». Et de mentionner enfin l'appui constant du mouvement au peuple palestinien et « sa cause juste ».
Par ailleurs, Nabih Berry a reçu hier à Aïn el-Tiné le ministre du Travail Sejaan Azzi qui s'est solidarisé avec les efforts du chef du législatif visant à « débloquer la présidentielle et à prôner le dialogue national, parallèlement au dialogue bilatéral entre le Hezbollah et le courant du Futur ». S'exprimant à l'issue de sa visite, M. Azzi a estimé que « le président Berry anticipe les difficultés susceptibles d'entraver ses initiatives ». « Néanmoins, il continue en cette période sensible de tenter au moins de paver la voie à une solution, en attendant que sonne l'heure de sauver le Liban ». Pour M. Azzi, « le dialogue a fixé le cadre d'une entente éventuelle, en posant la condition de l'élection d'un président comme préalable à tout accord ». « Le dialogue est à même de créer un cadre propice à débloquer la présidentielle », a conclu Sejaan Azzi.