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Liban - Nominations sécuritaires

La querelle se poursuit autour de la « rallonge » à Kahwagi

Le bloc aouniste est en faveur de la désignation d'un successeur « à tout moment ».

MM. Mokbel et Kahwagi réunis hier au siège du ministère de la Défense. Photo Ani

À quelques semaines du 30 septembre, date du départ à la retraite du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi – une échéance déjà repoussée une première fois il y a un an –, le débat concernant une nouvelle prorogation de facto de son mandat bat son plein et les concertations entre les différentes parties concernées se multiplient.
Le ministre de la Défense, Samir Mokbel, a rendu visite hier au général Kahwagi, ainsi qu'au Premier ministre Tammam Salam. La discussion a porté sur la situation sécuritaire dans le jurd de Ersal au lendemain de l'explosion d'une grenade qui a blessé 5 militaires, ainsi que sur le dossier des nominations.
Le bloc du Changement et de la Réforme a réaffirmé hier son opposition catégorique à une nouvelle prorogation de facto du mandat du général Kahwagi. À l'issue de sa réunion hebdomadaire, le bloc aouniste a indiqué soutenir la nomination d'un nouveau commandant en chef de l'armée « à tout moment ».
« Notre réaction à la prorogation (de facto) du mandat, si elle a lieu, sera précisée en temps voulu », indique un communiqué du bloc, soulignant que « ce qui importe est la prise de conscience de l'importance du retour à la Constitution et au pacte national pour le bon fonctionnement des institutions ».
Face à cette position, de nombreuses voix s'élèvent pour mettre en évidence le caractère « inévitable » d'un nouveau report du départ à la retraite du général Kahwagi pour plusieurs motifs, dont notamment la situation sécuritaire et la vacance présidentielle. Le chef de l'État doit en temps normal, en sa qualité de commandant des forces armées, avaliser la nomination du nouveau commandant en chef de l'armée. Marwan Hamadé, député du Chouf, a ainsi jugé « inévitable » à la Voix du Liban 93,3 le report du départ à la retraite. « Aujourd'hui, ce n'est pas un temps propice au changement », a-t-il dit.

À quelques semaines du 30 septembre, date du départ à la retraite du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi – une échéance déjà repoussée une première fois il y a un an –, le débat concernant une nouvelle prorogation de facto de son mandat bat son plein et les concertations entre les différentes parties concernées se multiplient.Le ministre de la...

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