« Je suis heureux de jouer du jazz dans ce décor qui me laisse sans voix. » C'est avec ces paroles que Bob James a accueilli hier soir un public de connaisseurs réuni dans l'enclave feutrée d'un majestueux temple de Bacchus miroitant de mille feux. Le claviériste, producteur et arrangeur de jazz américain était entouré de Perry Hughes à la guitare, de Christian von Kaphengst à la basse et de Billy Kilson à la batterie.
Le vétéran du smooth jazz a fait plaisir à ses auditeurs en leur offrant des versions très mélodiques de morceaux emblématiques comme Feel Like Making Love et Restauration, voguant sur des airs tantôt smooth, tantôt plus rythmés. Moment particulièrement applaudi, celui d'un dialogue à fleurets mouchetés entre les notes cristallines du piano de James et les grondements de batterie de l'enfant rebelle Kilson. Pour saluer le maître et ses musiciens complices, une ovation debout, grandement méritée.
Culture - Festival de Baalbeck
Lorsque le jazz coule de source
OLJ / le 13 août 2016 à 00h00
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