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La rançon du sexe

Il est quand même curieux que ce soit en France, pays de l'art de vivre, où la presse fait des gorges chaudes des galipettes présidentielles. La belle affaire, quand on sait que les étalons se sont souvent succédé à l'Élysée : Giscard en galante compagnie emboutissant un camion de lait au petit matin, Mitterrand et ses hôtesses du soir, Chirac et ses dix minutes douche comprise... Le général De Gaulle qui a inventé la monarchie républicaine aura été comblé au-delà de toutes ses espérances.
Bien loin dans le temps, les présidents les plus benêts de la IIIe République empilaient eux aussi les maîtresses et fréquentaient les maisons closes. Cela sans même avoir à remonter jusqu'aux deux empereurs et aux innombrables rois de France qui exhibaient leurs gourgandines comme témoignage de virilité et de puissance.
Finalement, il n'y a que Sarko, largué en public, qui a fait les choses dans les règles de l'art, divorçant puis se remariant dans la foulée avec un enfant à la clé.
Le Parti socialiste s'était cru malin, en 2012, en jouant la « normalité » de son candidat à l'Élysée. Il a été servi lui aussi : la presse a fini par railler un homme mou, hésitant et chancelant au-delà de l'imaginable. Puis le PS a vendu la « modernité » du président, un homme qui dédaigne le mariage mais marie les homos. Résultat, le feuilleton tourne à la pièce de Feydeau : un homme, une concubine, une maîtresse. Retour à la case départ, la normalité devient banalité.
Mais c'est au Liban, à des milliers de kilomètres de là, que la mésaventure hollandaise nous fait prendre conscience de notre bonheur. Les missiles, les obus, les roquettes et les bombes exercent chez nous une influence certaine sur la politique. Pas le sexe cependant, qui se pratique dans le catimini des alcôves et la fierté virile orientale.
Nos dirigeants ont la quéquette honteuse, mais l'orgasme triomphant.

gabynasr@lorientlejour.com

Il est quand même curieux que ce soit en France, pays de l'art de vivre, où la presse fait des gorges chaudes des galipettes présidentielles. La belle affaire, quand on sait que les étalons se sont souvent succédé à l'Élysée : Giscard en galante compagnie emboutissant un camion de lait au petit matin, Mitterrand et ses hôtesses du soir, Chirac et ses dix minutes douche comprise... Le...
commentaires (3)

Un homme, une concubine, une maîtresse pour un occident sans complexes.Un homme assoiffé de sexe qui se défoule en tuant concubine et maîtresse dans un orient fou ou au nom des clés du paradis il est toujours beau de se suicider .

Sabbagha Antoine

13 h 29, le 17 janvier 2014

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Commentaires (3)

  • Un homme, une concubine, une maîtresse pour un occident sans complexes.Un homme assoiffé de sexe qui se défoule en tuant concubine et maîtresse dans un orient fou ou au nom des clés du paradis il est toujours beau de se suicider .

    Sabbagha Antoine

    13 h 29, le 17 janvier 2014

  • Pauvres français...Voilà qu'Ils n'ont plus de Première Dame...! ils ne leurs reste plus que François second ... et son mariage homosexuel pour tous...!

    M.V.

    08 h 42, le 17 janvier 2014

  • "Chez nous", c'est l'orgasme PAR "les missiles, les obus, les roquettes, les bombes" et les assasinats. Que voulez-vous, chaque peuple est pervers à sa manière.

    Halim Abou Chacra

    05 h 15, le 17 janvier 2014

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